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Ne me touche pas !

  Pourquoi stopper-là tout net l’élan de Marie-Madeleine ? La scène, étrange, est l’une des toutes premières du mystère de la résurrection, ce dénouement essentiel du christianisme ! "Noli me tangere !" N’est-il pas pour le moins curieux de dire cela à une amie très proche qui, il y a un instant encore, vous croyait mort ? A peine eut-elle reconnu sa voix, une fois dissipée la stupeur de l’instant, n’avait-elle pas envie de le prendre dans ses bras ? Pour quelle raison le Galiléen a-t-il, contrairement à son habitude, fait preuve d’une telle rudesse ? Ce qui est beaucoup plus qu’un détail, resté à ce jour inexpliqué, malgré les invraisemblables contorsions des théologiens, en dit pourtant long sur ce mystère désormais en jachère ! Pour quelle raison ceux qui devaient nous y initier se sont embourbés dans une interprétation matérialiste qui, précisément, est cause de l’abandon massif de la part de ceux qui ne jurent plus que par cette représentat...

Nous sommes les enfants de la guerre !

  En l’occurrence, ce constat ne désigne pas une génération particulièrement éprouvée, comme le fut pour exemple celle de 14-18, mais ce qu'il advint de nos représentations au sortir d'une guerre décidément pas comme les autres ! Les dieux sont morts à la Guerre de Troie !   Nietzche, fin connaisseur, soi-disant, de l'épisode grec, avait déclaré la mort de Dieu avec plus de trois mille ans de retard, mais n'est-ce pas dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe ? ... La fin de la première guerre mondiale marqua, nous le savons désormais, l’avènement de la femme, l'émancipation de cette "subordonnée de naissance" ! Celle de Troie s’acheva sur l’apparition de notre dernier ancêtre en date, ce mutant qui nous annonce en tournant bruyamment le dos aux dieux, leur opposant son "moi" vibrionnant qui ne supporte pas leur concurrence, n'en déplaise à Bouddha ! Marionnette hier encore, aux mains des dieux ventriloques, il remercie sans...

En nous privant des mythes, nous avons renoncé à découvrir notre mystère !

Le mythe, c’est ce qui n’existe pas ! C’est bien connu, mais ce qui l’est un peu moins, c’est qu’en le congédiant ainsi, nous n’avons plus accès à ce qui existe discrètement en nous ! Pourquoi avons-nous ainsi renié ce qui nous reliait, "il y a peu encore", à la complexité de l’univers, à ce que nous y faisons ? Qui, a fait tant et si bien que cette mine à ciel ouvert pour les authentiques chercheurs de vérité, soit "l’objet de notre ignorance" et, pour les plus avertis, de leur condescendance ? Qui, et pour quelle raison véritable ? La savaient-ils eux-mêmes ? ... La physique quantique, cette fine fleur de notre science, n’est-elle pas une nouvelle mythologie, avec cet avantage sélectif toutefois de mieux nous convenir, pour le moment ? Espérons que les anthropologues à venir seront plus respectueux, mais surtout plus attentifs aux raisons pour lesquelles nous nous sommes contentés de cette dernière, quand bien même la Recherche sait, sans trop le dire,...

Où comptez-vous aller une fois mort ?

Voilà une question qu’aucun sondage, aucun micro-trottoir ne songerait même à poser, tant il est patent qu’aucune réponse ne saurait être beaucoup plus explicite qu’une sidération non feinte, rapidement soulignée d’un haussement d’épaules, plus bavard qu'il n'y paraît ! A défaut d’avoir réfléchi à cette question désormais insolite, pour le moins urticante, et dans l’attente de reprendre nos esprits, on peut peut-être examiner ce que d’autres ont pensé à ce sujet, ici et là sur la planète, avant à leur tour, de passer l’arme à gauche ! … Pour les anciens grecs, du commun des mortels il ne reste plus que quelques fumées inconsistantes et fluctuantes dans ce qu’ils appellent l’Hadès, le monde souterrain, dont nos prédicateurs zélés feront l’enfer, contre toute logique, si ce n'est celle de leur pouvoir, puisqu'aussi bien, ces ombres fugitives, dépourvues de toute conscience, n’auraient su en somme ressentir quoi que ce soit ! Fumées donc, évanescence, inconsistance, ...

Religion dionysiaque et Christianisme, similitudes et différence !

Cette comparaison entre les religions n'est qu'une parmi toutes celles qui furent entreprises ! Le choix-même de les effectuer, le XIXème siècle s'en était fait une spécialité, non sans arrière-pensées, sur fond de crépuscule des idoles ! Alors qu'elles avaient décidé de la banalisation du christianisme avant même de conclure, restées sans vergogne à la surface des choses, faute de contradicteurs avertis, elles gisent désormais, radioactives, dans notre subconscient ! Pour celle qui nous occupe aujourd'hui, les apparences étaient en effet tentantes : la première s’étant développée rapidement auprès des femmes et des esclaves, tous exclus de la religion déjà éminemment politique de la cité grecque, la seconde revendiquant le succès croissant du Galiléen auprès de la gente féminine, dont le statut d'alors méritait pour le moins d’être revisité, si l’on en croit nos actuels critères pour lesquels il ne fut pas sans importance! Ajoutez à cela que Jésus, comme Di...

Pendant des siècles, l’Eglise s’est évertuée à corseter l’opinion ! Désormais ce corset se referme sur elle, jusqu’à l’étouffer !

Peu nombreux sont ceux qui poussent encore la porte, si ce n’est rappelés par un décès ou par le désir enfantin de faire revivre le bon vieux temps, quand tel est le bon plaisir du Pape ! … Au Hit-parade des dogmes usés jusqu’à la corde, qui finalement céda sous la volonté collective de s’enfuir, figurent "la résurrection de la chair" et "l’immaculée conception" ! Tandis que quelques déguisés nostalgiques tentent de justifier l’injustifiable, on ne compte plus, et pour cause, ceux qui ne viennent plus s’enrôler dans cette armée décidément en déroute ! Inutile de donner les résultats des micro-parvis effectués au sortir de la messe, afin de vérifier l’état des représentations de ceux qui viennent de se compter entre deux chants bâclés, le temps d’arrêter son action délétère sur ce viatique incompris, malmené, foulé aux pieds, nommé par défaut "civilisation judéo chrétienne"… Pour les chercheurs de vérité, le Christ n’a malheureusement pas attendu ce...

Un trou noir a été observé en Grèce !

Il est en forme de jarre, à l’intérieur de laquelle rien de ce que nous pouvons observer en ce bas monde, ou bien les yeux au ciel, rien de ce que nous savons n’existe, tout n’est que désordre, tout n’est que chaos ! Vide sans fond, absence totale de lumière, tourbillons de vents en tous sens, confusion du haut et du bas, de la droite et de la gauche, l’espace n’est pas orienté, le temps n’existe pas, à tout le moins le nôtre ! … Du col étroit de la jarre surgissent les racines de notre monde ! A qui s’intéresse de près au mystère des trous noirs, à ce qu’il peut bien se passer à l’autre bout, non encore observé, mais aussi à cet instant cosmique du découplage, à nous parvenu sous l’appellation de "Fond diffus cosmologique", je confie le nom de cet antique astrophysicien, connu des siens comme étant l’aède Hésiode. Sa thèse de doctorat était intitulée "Théogonie". Sur La Porte des Lions, nous avons déjà signalé ces intrigantes visions des anciens, comme cell...

Entre Paul et Nietzsche, une histoire occidentale !

Du premier, que pourrions-nous bien dire ? Parmi ceux qui, contre vents et marées, restent intrigués par le personnage, combien ont retenu et compris ces trois mots essentiels qui décidèrent de sa nouvelle vie : " Christ en moi ! "  ? Du second, la plupart d’entre nous ne savent rien, ni de sa vie, ni de sa pensée, emportés par l’ouragan qu’il déclencha dans le ciel des hommes : "  Dieu est mort ! " Tout, en apparence, sépare ces deux hommes, Paul étant à l’évidence l’artisan de la propagation du christianisme, Nietzsche, son adversaire déclaré ! Tout bien considéré, une première chose peut toutefois les unir, car si Paul n’est en rien responsable de la déviance de l’Eglise félonne qui verra le jour au crépuscule de l’empire romain, celle-ci est responsable de la confusion faite par Nietzsche entre son discours fallacieux et le véritable christianisme ! La seconde, et non des moindres, c’est ce qu’ils nous disent, l’un et l’autre, de la liberté ! Entre...

Si le Verbe s'est fait chair, "être de désir" par conséquent, quel était donc son désir ? ...

Qui se pose cette question dont notre actuelle intelligence aurait pourtant la malice ? Que nous reste-t-il de ce qui occupa les représentations de nos prédécesseurs pendant près de deux mille ans, si ce n'est une date sur le calendrier ? Tout ça pour ça, pour vendre du foie gras et des huîtres, franchement ! ... Pour ceux qui prétendaient savoir de quoi il retournait, s'étaient interposés, avec la bénédiction de l'empereur, point n'était besoin de s'attarder à cet ineffable désir d'un immortel, alors qu'il suffisait de condamner par contumace celui des nôtres qui nous avait mis en si fâcheuse posture ... Désormais, cette raison invoquée par l'Eglise, culpabilisatrice, machiavélique avant l'heure, a fait long feu, en témoigne le nombre toujours plus important de ceux qui votent avec les pieds ! Alors que quelques vocations clairsemées s'entêtent, ayant repris l'habit, à débiter un discours désormais inaudible, la nécessaire enquête sur ce mys...

Le vrai miracle Grec dont il ne fut pas parlé !

Cette expression, ô combien paradoxale dans ces bouches pincées qui se targuaient d'une pensée "positive", pour autant s'attarda dans les milieux universitaires, et plus encore dans nos représentations ! En général, on parle de miracle quand on ne comprend pas, mais en l'occurrence, pour mieux se faire comprendre, nos "élites" eurent recours, pour des raisons que la raison ignore, positivisme en bandoulière, à ce mot sulfureux, normalement banni de leur intelligence ...  Libérés enfin de cette incongruité, on sait désormais qu'elle recouvrait en réalité une béance, une méconnaissance abyssale de notre évolution psychique, et désignait maladroitement notre sidération rétrospective devant l'apparition apparemment soudaine de la raison, exclusive, narquoise, ridiculisant  sans trop de précautions le récit ronronnant de la saga des dieux, de leurs luttes internes, de leurs amours, explication obligée de la genèse du cosmos, des excès de la nature, de...

Nietzsche, entre fulgurances et effondrements !

Pour parler de manière moins grandiloquente de celui qui squatte incognito nos représentations, sans que quiconque ne songe à l'expulser - mais il est vrai que nous n'en sommes pas propriétaires ! - je dirais que sa pensée évoque pour moi le parcours erratique d'une bille de flipper ! ... Ne s'élève-t-elle pas soudain dans la bonne direction, fière, provocatrice, encouragée en cet effort par notre regard bienveillant, pour soudain bifurquer, échapper à notre volonté d'aboutir, abdiquant la sienne devant la toute puissante gravité de la machine inclinée, retombant dans ce néant qui pour elle, signifie l'impossibilité de se mouvoir ! Fin de partie ! Eh bien pas tout à fait, car l'homme avait le sens de la formule, et quelques pièces à remettre dans le biniou ! Pour aller à l'essentiel, qui s'en soucierait s'il n'avait décrété "La mort de Dieu" ? Pour ce qui concerne le chantier de démolition de la religion, l'entreprise Spinoza av...

L'Homme a deux mille cinq cents ans ! ...

A tous ceux nombreux que cette affirmation fait hurler de rire, je ne confierai pas la raison de cette insolente saillie, avant d'avoir obtenu une réponse réfléchie à cette question préalable : "Qu'est-ce que l'Homme pour vous ?" Et si j'observais quelque répondant chez celui-ci ou celui-là,  je lui poserais alors cette autre : " Si vous n'avez pas renoncé à tout espoir, comment pourriez-vous décrire l'immortalité ? " Ou bien encore, tortionnaire dans l'âme : "Où étiez-vous avant que de naître ?" Mais, lassé d'attendre des réponses de la part de ceux qui ne voyaient apparemment pas l'opportunité de telles questions, et afin de déterminer le moment où notre dernier ancêtre en date est apparu, je me fixai quelques critères qui pourraient nous permettre de ne pas trop être dépaysés, de nous sentir en famille, en quelque sorte ... Je n'avais pas prévu que ce désir bien légitime amputerait ma recherche de plusieurs millio...