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Et si la Genèse renaissait de ses cendres !

Avertissement. Pour avoir été violemment controversé, puis répudié par nos représentations désormais avides de nouveauté, ce texte ne fait plus débat, si ce n'est entre ces "quelques uns" qui le suivent toujours à la lettre, et la masse de ceux qui le trouvent illisible ! Du moins, existait-il encore, car depuis lors, le brouhaha s'est estompé, l'Eglise romaine a rejoint ses pénates, les libres-penseurs, leur vulgate, et la foule, sur l'instant interloquée, préoccupée, s'en est retournée, désabusée, au marché ! ... Le volet qui nous intéresse ici n’est pas celui, initial, de la création en 6 jours, qui à lui seul, avec le concours enthousiaste de notre ignorance (savamment entretenue, il est vrai!), entraîna la perte de crédibilité de tout ce qui s’ensuit ! Non, celui qui nous intrigue, c’est notre ancêtre, vous savez, celui qui aimait les pommes au point d'avoir "lâché la proie pour l’ombre !" … Dans la fable de La Fontaine dont il nou...

Atlantide, Déluge, vous avez dit décohérence ?

Préambule Les physiciens ont apparemment coutume d’utiliser des mots qui défient notre bon sens ! Non que ceux-ci soient abscons ou incompréhensibles, mais qu'ils décrivent tout autre chose, voire le contraire de ce à quoi nous pourrions penser spontanément ! Tutoyant quotidiennement l'impossible, l'impensable, veulent-ils, ces observateurs de l'invisible, s’affranchir du sens des mots de ce monde, ou bien, leur ambition secrète serait-elle de nous préparer à prendre quelque distance avec la dictature sournoise de nos cinq sens, de nous proposer de regarder ailleurs, autrement ? "Décohérence", "recombinaison" . Dans leur jargon apparemment accessible, le premier terme n’indique-t-il pas, contre tout bon sens, le passage d’un état du monde, chaotique, superposé, transformiste, non local, imprévisible, indécis, incertain, indéterminé, à celui quotidien, sur lequel nous posons notre pied et notre regard, estimons cohérent pour cette seule raison, ra...

"Les hommes meurent parce qu'ils ne sont pas capables de joindre le commencement à la fin!" (Alcméon de Crotone, Vème siècle avant J.C.)

Cinq siècles s'étaient écoulés depuis le mystère du Golgotha! ... Abandonnée par l'Esprit, l'Eglise se livre "corps et âme" à Justinien, militaire nostalgique de l'empire romain, décidant dans la cacophonie ambiante, que la théologie était chose trop sérieuse pour être confiée aux théologiens ! Incapable pour autant de comprendre l'enjeu existentiel du millénaire écoulé, sourd au génie de la Grèce, à son drame qui récapitule à un autre niveau celui des origines, à ce cri d'alerte de l'antiquité alors en proie aux affres de l'oubli, il écarta  Origène, le seul peut-être qui aurait pu expliquer ce drame qui rendait nécéssaire une intervention céleste !  Pour "l'oubli" dont il s'agit dans cette saillie d'Alcméon citée plus haut, lire la communication du 19 octobre intitulée :  Ce n'est pas le "struggle for life" qui a décidé de l'Homme, ce sont nos oublis successifs !

Ce n'est pas le "struggle for life" qui a décidé de l'Homme, ce sont nos oublis successifs !

"Les hommes meurent parce qu'ils ne sont pas capables de joindre le commencement à la fin!"  Alcméon de Crotone, Vème siècle avant J.C.  7 "Oubli!" En Occident, on ne sait plus ce que ce mot signifia à plusieurs reprises au cours du temps long de notre évolution ! Alors, on l’affecta à des tâches subalternes, comme cet inconséquent qui nous prive momentanément d’un objet devenu indispensable, ou bien nous fit zapper un rendez-vous qui ne l’était peut-être pas, laissant aux spécialistes auto-désignés le soin de nous expliquer pourquoi notre mémoire personnelle s’arrête généralement au seuil de nos trois ans … Pourtant, chez les anciens Grecs, "Léthé", personnification, déification de l’oubli,  1  joua longtemps un rôle majeur pour ceux qui nous quittaient et entraient alors au royaume des ombres, avant le récent  bouleversement des consciences, avant de transférer son activité mortifère au seuil que franchissaient ceux qui arrivaient à la surface de...

Avons-nous déjà vécu dans un monde superposé ?

En dehors de la communauté des physiciens, augmentée de ceux et celles qui s’intéressent à leurs travaux, "un monde superposé", ça ne veut pas dire grand-chose ! Pas de complexes, Amigos, car pour Einstein, au soir de sa vie, tout bien réfléchi, cela ne voulait rien dire non plus ! D’où partir ? Eh bien, si vous en êtes d’accord, de la dernière conférence qu’il donna à Princeton en 1954, au cours de laquelle, lui qui fut un pionnier de la physique quantique, décida que si ce que l’on en savait faisait vraiment loi, nous ne verrions qu’un monde flou, imprécis, mouvant, nébuleux ! Confronté à ce genre de défi, lorsqu’une contradiction oppose les équations et l’expérimentation, l’esprit scientifique décide, Etienne Klein y insiste souvent, d’exhumer le vice caché, soit dans la théorie, soit dans l’observation … Attaché à son bon sens, jusqu’à décider que Dieu ne saurait jouer aux dés, Einstein en tenait pour l’irréprochabilité de notre observation, décidant qu...

Epiménide, expérimentateur de la relativité restreinte !

Nous avions déjà exhumé, en guise de zakouskis, cette parole oraculaire d'Héraclite selon laquelle "le chemin droit et le chemin courbe sont le même", qui résonne étrangement, n'est-il pas, avec la trajectoire de la Terre autour du soleil ! Mais la relativité génerale n'est pas notre sujet du jour ! ... Paul Langevin, physicien distingué du siècle dernier, éprouva le besoin d'inventer la fable moderne des deux jumeaux, pour rendre accessible le paradoxe de la relativité restreinte, de ce temps donc qui ne s'écoule pas uniformément, en dépit du carcan de notre bon sens ! En effet, contrairement à nos impressions, le temps n'est pas notre bien commun !  1 Très relatif, il reste inféodé à notre référentiel propre, selon que nous sommes immobiles ou nous déplaçons à des vitesses plus ou moins vertigineuses que notre technologie n'ose encore envisager ... Faisant avec les moyens du bord, l'initiation en l'occurrence, Epiménide n'eut pas beso...