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La Liberté au risque de la vie !

Inévitablement, ces sept mots qui claquent comme un étendard au vent mauvais, font penser au cri de ralliement de ceux qui ne sauraient vivre plus longtemps sous le joug de lois dont ils n’ont pas décidé ! Pourtant, le moins que l’on puisse dire, c’est que cette priorité ne va pas de soi ! Qui ne songerait en effet, confronté à une telle situation, à sauver d’abord sa peau ? Cette inversion dans l’ordre de nos priorités, cette mise à pied de l’instinct, les sept frères Macchabées le payèrent de leur vie, qui moururent, les uns après les autres, dans des conditions atroces, pour n’avoir su renoncer à la liberté de respecter leurs lois ? Ce paradoxe inextricable n’est-il pas bien dans l’esprit de ce peuple qui se fit de l’esprit une spécialité ? … Ce sacrifice, un homme ne l’endura point, mais le pensa, non comme une fin en soi - si l’on peut dire ! … mais comme un moyen, comme une expérience de pensée, comme la preuve de ce que nous excédons très l...

Le jeune homme en robe blanche.

Qui s’en souvient ? Pourquoi ceux qui devraient entretenir la flamme de son souvenir, se taisent-ils ? De quoi ont-ils peur ? Sont-ils dépassés par ce mystère ? Ou, craindraient-ils qu’il ne fasse plus recette ? Ou bien encore, ne savent-ils plus rien de Celui dont ils ont hérité ? Laissons-les donc à leur incurie, laissons-les disparaître un par un, sans descendance, au terme d’un combat qu’ils n’auront pas mené … Quant à nous, si nous ne pouvons comprendre le mystère des quelques apparitions de cet illustre inconnu, ce n’est pas par manque d’intelligence, mais bien au contraire par ce trop-plein d’intelligence qui nous caractérise ! Il se trouve que ce paradoxe et notre véritable histoire sont intimement intriqués, nés ensemble, liés jusque dans notre oubli ! … Nous croyions pourtant savoir pas mal de choses sur notre passé, et vous m’opposerez alors Hérodote, Thucydide, et tous ceux de nos contemporains qui, à leur suite, tent...

Le chemin des âmes !

Ainsi, l’âme, cette inconnue si familière, aurait à parcourir un chemin ? Oh bien sûr, celui-ci n’a pas grand-chose à voir avec cet autre, qui, par monts et par vaux, nous mène d’un point à un autre, encore que ? … Le souvenir de ce que nous dûmes endurer tout au long de notre vie, a enrichi ce mot d’un sens nouveau, d’images fugitives de ces épreuves où, tour à tour, nous nous illustrâmes ou dont nous sortîmes défaits, sans nul autre spectateur que nous-mêmes … Bien qu’à son sujet, nous ne savons pas trop quoi dire, tout juste décider « qu’elle est belle ! » chez tel ou tel autre, on serait bien en peine de lui donner une date de naissance, ce qui revient à dire que, si elle a toujours existé, nous n’en avons conscience que depuis peu … En Grèce, ce phénomène, cette émergence, sont désormais identifiés quelque part entre Homère et Aristote, à ce moment de notre évolution où certains d’entre nous prirent leurs distances avec les représentations venues d’...

Les temps sont accomplis !

La sentence, pour avoir été longtemps énigmatique, est désormais inaudible … Notre intelligence, ce juge de paix corvéable à merci, ne saurait en effet acquiescer à ce morcellement du temps, à cette mission dont il serait chargé, et pour tout dire à la supercherie des causes finales … Certes, force est de constater qu’avec le temps qui passe, l’évolution ne laisse rien en l’état, pas même nos opinions, et, depuis que nous avons augmenté nos représentations de la longue durée, une image kaléidoscopique nous tient tout à la fois lieu de genèse et de destin : c’est celle de ce petit primate recroquevillé, qui lentement se met en marche, se déploie, pour se retrouver dans sa posture initiale devant un écran d’ordinateur … Notre intelligence ne peut en effet pas rendre compte de ces temps accomplis, et ce, pour une bonne raison, c’est qu’elle n’y avait pas voix au chapitre ! … Pour le dire autrement, elle attendait son tour sous l’horizon de l’Histoire … Nous n’en savons ...

Les imposteurs !

Ils ont commencé par vider le ciel des anges et des hiérarchies célestes, ils ont vidé les évangiles de leur contenu, et finirent par vider les églises ! « Ils », bien entendu, ce ne sont pas ces âmes innombrables, admirables, qui, depuis des siècles, ont sacrifié leur légitime désir de comprendre, leur esprit critique, les quelques plaisirs que la vie aurait pu leur réserver, et pour finir, leur vie tout entière au service des autres … Qui sont-ils alors ceux-là, qui maintiennent tant bien que mal les apparences, le faste, les rituels inexpliqués, les édifices les plus voyants, alors qu’à l’intérieur de ceux qui voulaient, hier encore, croire à la bonne nouvelle, tout s’est écroulé ? Savent-ils ceux-là, ce qu’il en est réellement du mystère du Golgotha, et en ce cas, pourquoi ne partagent-ils pas ce savoir ? … ou bien sont-ils indigents, couards, au point de laisser Jésus, cette dépouille de Jésus-Christ, aux charognards qui, à leur différence, ont de la ...

Pour dépasser Descartes et Spinoza !

Quel orgueil ! Quelle prétention ! J’entends déjà votre réaction et la comprends ; cependant, par ce qui suit, vous verrez qu’il ne s’agit nullement de dévaloriser ces phares de la pensée occidentale, mais plutôt de vous proposer une expérience de pensée inédite qui consisterait à les changer de contexte culturel, de référentiel, pourrions-nous dire ! … Pour ce faire, je commencerai par une image : là où ils furent aperçus et statufiés par l’histoire de la philosophie, dans cet espace-temps européen du XVIIème siècle, je vois pour ma part deux rats en cage … Alors là, la mesure est comble, me direz-vous ! Quand bien même les rats sont considérés comme des êtres très intelligents, il y a cette situation saugrenue, surréaliste, cette cage imposée à deux penseurs de la Liberté. Eh bien, contre vents et marées, contre toute bienséance, je maintiens cette image, car elle va me servir à expliquer mon point de vue ! L’un et l’autre ont dû intégrer, "fa...

L’homme qui connaissait son destin !

Va vers toi ! Deviens ce que tu es ! Est-il dit depuis la nuit des temps à ceux qui ont des oreilles pour entendre … Mais avant d’atteindre ce but, que n’atteignent malheureusement pas tous les hommes, loin s’en faut, à commencer par votre serviteur, que de contradictions, que de malheurs incompris, que d’ignorance, à commencer par celle, abyssale, de ce que nous sommes vraiment ! Les contradictions sont celles dans lesquelles nous nous engageons tout au long de notre courte vie, corps et âme, de toute bonne foi, sûrs d’être dans la vérité, avec plus ou moins de réussite, jusqu’à la catastrophe qui souvent met fin à cette illusion. Le réflexe est alors d’en vouloir à la cause de cet échec, et cette cause a bien souvent la figure de l’autre, surtout si nous l’avons aimé ! Il ne nous viendrait pas à l’esprit que c’est nous qui, bien souvent, inconsciemment, l’avons provoquée, car la situation pour laquelle nous avons tout donné, n’était, nous ne le savions ...

Le temps est venu !

La nouvelle est tombée : nous avons un deuxième cerveau ! Et il se trouverait dans notre ventre ! Il comporte autant de neurones que notre chien de compagnie, s’étant spécialisé toutefois dans l’attaque et la mise en pièces de nos aliments. Elle est tombée, certes, mais de haut, car, changement d’époque, concurrence des fake news ? ... toujours est-il que la science ne fait plus recette dans les news ! Pourquoi cette révolution, cette abolition du pouvoir unique de notre nouveau dieu portable, récemment installé à l’abri de la calotte crânienne, se fit-elle à petit bruit ? Il faudrait, il me semble, aller chercher quelque part à cet endroit de l’histoire récente où se cristallisèrent nos actuelles représentations, qui commencent, ceci dit, à dater sérieusement ! … Mais tel n’est pas l’objet de mon propos, car, il y a mieux à faire pour qui s’occupe de l’évolution de notre conscience … A l’occasion de la présentation de ce récent bond en avant de la...

L' Atlantide ?

Au pays des sons parfumés ! … Le jeu de lumières avait fait son œuvre et, dès que j’eus l’attention de la salle, c’est par ces mots que j'avais commencé mon exposé, lorsque je fus brutalement interrompu :         Excusez-moi, Monsieur, mais vous avez dû vous tromper d’introduction ! …         Pourquoi ?          Cela me semble évident, nous sommes là pour savoir ce qu’il en est vraiment de l’Atlantide et vous commencez par les premiers vers d’un poème pour le moins surréaliste … disons oriental !         Non, non, je vous rassure, c’est bien par ces mots que je souhaitais introduire ce sujet !         Alors, pardonnez-moi, mais cela ne veut rien dire ! …         En êtes-vous si sûr ?         Comment vous dire ? … et s’il faut vraiment vous répondre : dans ma vie, somme toute ordinaire, je n’en ...