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Affichage des articles du avril, 2025

Aristote, premier Père de l'Eglise ? ...

Non, désolé,  je n'obéirai pas à votre premier réflexe et ne retournerai pas à mes études, car c'est précisément pour avoir étudié certaines décisions conciliaires que je me suis permis cet anachronisme, de prime abord loufoque ! ... Revenus à de meilleurs sentiments, nombre d'entre vous me diront alors : "C'est bien gentil, mais désormais, que pourrions-nous bien avoir à faire de ces décisions conciliaires?" En tant que telles, rien ou pas grand chose, je vous l'accorde, mais il se trouve qu'elles ont très largement déterminé vos actuelles représentations, à votre insu, apparemment ! ... Sur le fond : parmi les décisions qui engagèrent l'avenir de l'Occident, et jusqu'à sa philosophie prétendument émancipée, deux, notamment, portent clairement la marque du Stagirite : un dualisme à tout crin, novateur à l'époque, oublieux du trois cosmique et accessoirement de son maître, prélude à la prochaine et scandaleuse confiscation de "l...

Avertissement adressé à ceux qui poussent la porte pour la première fois !

Pour étayer sa démonstration, aller au plus vite, ne pas s'embarrasser de détails, Nietzsche usa et abusa de l'amalgame entre religion et christianisme, feignant d'ignorer que la scélérate au pouvoir depuis près de dix sept siècles, avait très tôt trahi, foulé aux pieds, et le message et l'exemple de Celui qui servit d'alibi à son appétit de pouvoir temporel ! La réussite de ce procédé réthorique, de ce bâclage indigne de son intelligence, est malheureusement évidente, car si nous avons oublié le "surhomme", sa création à lui, son bébé, son objectif obsessionnel, reste l'amalgame tentant, désormais admis, entre religion et christianisme ! Ne squatte-t-il pas désormais la plupart de nos représentations, que nous soyons à l'extérieur ou à l'intérieur de l'Eglise ? Sur La Porte des Lions, notre objectif est bien différent, et le temps nous semble venu de démontrer que le véritable christianisme n'a pas grand chose à voir avec ce qu'en ...

Henry Corbin : itinéraire d'un occidental en manque !

Avant toute chose, aux "aficionados" de cet homme utile à son époque, je précise qu'il s'agit là d'une simple  proposition, sachant tout de même qu'il sema quelques petits cailloux blancs à l'attention de ceux qui n'auraient plus à craindre le courroux dévastateur des "Jésuites de service", tels qu'il les nommait lorsqu'il se sentait provisoirement en sécurité ! De Heidegger aux platoniciens de Perse ! Pour aller vite, très vite, trop vite vraisemblablement, si Heidegger, son premier maître, était né avec l'insondable question de l'être, "laissée en jachère" se plaisait-il à dire, Henry Corbin, quand bien même il n'en fit pas étalage, cherchait sourdement le "trois"! ... En vain toutefois, dans ce  monde occidental désormais étriqué, atrophié, régi depuis des lustres par le "deux", ainsi qu'en avait décidé le dogme catholique en 869, inféodé au "Maître de ceux qui savent", puis a...

Pourquoi changer une équipe qui perd ?

Décidément incorrigibles ! Après avoir subi l'emprise des usurpateurs pendant près de deux millénaires, désireux soudain de nous faire une idée de ce dont nous n'avons pas idée, nous déléguons massivement et sans barguigner, au mieux-disant, aux chapelles nouvelles, hier c'était la biologie, la psychanalyse, désormais la physique ... La Porte des Lions ouvre sur l'inconnu, non que celui-ci soit hors de notre portée, mais il reste d'autant plus mystérieux qu'entre nous s'est installé l'oubli ! En d'autres termes, Sohrawardhi nommait ce drôle d'état non présent sur les cartes : "L'exil occidental!" ! ... Pierre-Marie Baslé