Temps cyclique, temps "sans retour" et univers-bloc ! ...

Entre temps cyclique, temps vectoriel, et univers-bloc, ne serions-nous pas, le temps de retrouver nos esprits, dans le temps de l'oubli ?

Ces représentations successives de cet indéfinissable pourraient à elles seules, jalonner et prédire notre évolution psychique !

Pour ne prendre qu'un exemple, combien ont tiré les conclusions de la critique radicale d'Einstein quant à notre conception du temps, qualifiée de "psychologique" ?

En Grèce, cet observatoire documenté de nos récentes évolutions psychiques, nous sommes "passés" du temps cyclique au "temps sans retour", autrement dit vectoriel , quelque part entre Homère et Socrate !

"Tout s'écoule!" ... Héraclite pourrait nous servir de point de repère !

Sans prendre soin par avance de notre compréhension, les hébreux ont fait le saut, quelque part entre la Genèse, ô combien cyclique, et pour cause incomprise, et l'histoire "récente" de l'humanité, mythique jusqu'à Abraham,  historique, depuis lors, car il s'agit de la leur !

Comment débrouiller ce qui ressort d'un temps longtemps vécu comme cyclique de ce qui découle de notre temps "psychologique", récemment intériorisé, angoissé, devenu anthropocentré, qui ne renouvelle ni ne régénère ce qu'il détruit  ?

A ce sujet, à l'attention de notre attention distraite, Einstein ne quitta pas la scène sans avoir lancé un dernier pavé dans la marre ! ... 

"L'univers-bloc" !

Cette bombe atomique est, tout bien considéré, bien plus destructrice de l'ancien monde que celle dont on lui attribua à tort la paternité ! ...
























Celui qui, depuis le fond des âges, est à l'origine de cet humble et majestueux déplacement de près de 1 000 kilomètres, relaté par Matthieu l'essénien, n'est autre que Zoroastre le Perse, longtemps ignoré des croyants mais pas de Nietzsche qui, très courageusement, lui fit dire un certain nombre de choses, sans que ce dernier ne puisse lui apporter la contradiction ! ...

Donc, voilà notre Zoroastre tout d'abord escamoté par une Eglise soudain "amnésique", avant que de finir marionnette aux mains d'un ventriloque athée ! ...

Pour entrer dans le vif de notre sujet, c'est donc à l'arrière-plan d'une religion astrale que nous renvoie ce lointain personnage devenu mythique, adorateur de Ahura Mazda, la grande aura solaire, raison pour laquelle l'Eglise romaine, devenue frileuse, opportuniste, jugea vraisemblablement opportun de ne pas s'y brûler les ailes !

Avant de commencer dans le dur, ces quelques mots :

"Lorsqu'après avoir été longtemps confinés ici-bas, accablés, attentifs, sous le regard énigmatique de ces planètes habitées qui dansaient la ronde du destin, nous émigrâmes, en passant par la douane grecque, vers le centre d'un cercle conceptualisé, déserté par tout autre esprit que le nôtre, nous dûmes abandonner tous ces dieux imprévisibles, pour ne plus en vénérer qu'un seul, le petit nouveau, plus familier, plus consanguin : notre raison !"

Ainsi, d'esclaves nous devenions les maîtres, et remplacions la divination par la raison ! 

Dans les coulisses du "miracle grec " !

La très longue dévotion due aux divinités cosmiques s'acheva sous le règne des astro-géomètres ioniens qui, une fois repus des précieuses observations babyloniennes, laissèrent les dieux sur le bord de l'assiette ! 

Cette ancienne relation au mystère du cosmos est désormais affublée de l'étiquette infâmante de "religion astrale" ... 

Nos représentations, toujours matérialistes, par vitesse acquise, alors que la matière en tant que telle, nous devrions le savoir, n'existe pas, ont au moins le mérite de nous permettre de ricaner à l'évocation de cette planète Vénus qui était le domaine réservé D'Ishtar, cette entité qui se serait sentie à l'étroit sur l'Olympe couronné de nuages !

A la rigueur, nous voulons bien admettre, après avoir été expulsés du centre, n'être que "poussières d'étoiles", sans savoir pour autant qui nous a dissimulé sous le tapis, et pour quelle raison ! ...  

Un conseil d'ami !

Ici, que ceux qui aisément ricanent, assurés que "leurs" représentations sont, et seront, définitivement représentatives, ne perdent pas leur temps, ou alors, si cette activité nerveuse du sot sur la défense leur fait du bien, qu'ils nous accompagnent dans ce voyage vers un passé oublié ! ...


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