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Affichage des articles du octobre, 2023

"Les hommes meurent parce qu'ils ne sont pas capables de joindre le commencement à la fin!" (Alcméon de Crotone, Vème siècle avant J.C.)

Cinq siècles s'étaient écoulés depuis le mystère du Golgotha! ... Abandonnée par l'Esprit, l'Eglise se livre "corps et âme" à Justinien, militaire nostalgique de l'empire romain, décidant dans la cacophonie ambiante, que la théologie était chose trop sérieuse pour être confiée aux théologiens ! Incapable pour autant de comprendre l'enjeu existentiel du millénaire écoulé, sourd au génie de la Grèce, à son drame qui récapitule à un autre niveau celui des origines, à ce cri d'alerte de l'antiquité alors en proie aux affres de l'oubli, il écarta  Origène, le seul peut-être qui aurait pu expliquer ce drame qui rendait nécéssaire une intervention céleste !  Pour "l'oubli" dont il s'agit dans cette saillie d'Alcméon citée plus haut, lire la communication du 19 octobre intitulée :  Ce n'est pas le "struggle for life" qui a décidé de l'Homme, ce sont nos oublis successifs !

Ce n'est pas le "struggle for life" qui a décidé de l'Homme, ce sont nos oublis successifs !

"Les hommes meurent parce qu'ils ne sont pas capables de joindre le commencement à la fin!"  Alcméon de Crotone, Vème siècle avant J.C.  7 "Oubli!" En Occident, on ne sait plus ce que ce mot signifia à plusieurs reprises au cours du temps long de notre évolution ! Alors, on l’affecta à des tâches subalternes, comme cet inconséquent qui nous prive momentanément d’un objet devenu indispensable, ou bien nous fit zapper un rendez-vous qui ne l’était peut-être pas, laissant aux spécialistes auto-désignés le soin de nous expliquer pourquoi notre mémoire personnelle s’arrête généralement au seuil de nos trois ans … Pourtant, chez les anciens Grecs, "Léthé", personnification, déification de l’oubli,  1  joua longtemps un rôle majeur pour ceux qui nous quittaient et entraient alors au royaume des ombres, avant le récent  bouleversement des consciences, avant de transférer son activité mortifère au seuil que franchissaient ceux qui arrivaient à la surface de

Avons-nous déjà vécu dans un monde superposé ?

En dehors de la communauté des physiciens, augmentée de ceux et celles qui s’intéressent à leurs travaux, "un monde superposé", ça ne veut pas dire grand-chose ! Pas de complexes, Amigos, car pour Einstein, au soir de sa vie, tout bien réfléchi, cela ne voulait rien dire non plus ! D’où partir ? Eh bien, si vous en êtes d’accord, de la dernière conférence qu’il donna à Princeton en 1954, au cours de laquelle, lui qui fut un pionnier de la physique quantique, décida que si ce que l’on en savait faisait vraiment loi, nous ne verrions qu’un monde flou, imprécis, mouvant, nébuleux ! Confronté à ce genre de défi, lorsqu’une contradiction oppose les équations et l’expérimentation, l’esprit scientifique décide, Etienne Klein y insiste souvent, d’exhumer le vice caché, soit dans la théorie, soit dans l’observation … Attaché à son bon sens, jusqu’à décider que Dieu ne saurait jouer aux dés, Einstein en tenait pour l’irréprochabilité de notre observation, décidant qu’il devai