Selon Michel Onfray, Jésus n’a pas existé ! …
Avant de conclure, sans sourire, sérieux comme un pape, comme lui infaillible : "Son corps n’a jamais été retrouvé ! Ainsi, l’Occident judéo Chrétien n’existât que pour figurer ce corps absent !"
Assurément, l'homme est créatif ! ...
Cette hypothèse qui se veut assassine du mystère de l’incarnation 1 d’une entité tour à tour nommée Christ, Logos, Verbe 2, est, tout bien pesé, plus féconde qu’il n’y paraît de prime abord, mais peut-être pas dans le sens espéré ! …
Assassine du mystère de l’incarnation, certes, mais, accessoirement
de cet Occident judéo-chrétien qui se serait construit autour d’une fiction …
C’est beaucoup en une seule phrase, bravo l’artiste ! ... c’est
du billard à deux bandes, un modèle de déconstruction ; cependant, avec un
peu de recul, il semble bien que le Diable ne soit pas seul à pouvoir se cacher
dans les détails ! 3
Nous y reviendrons un peu plus tard!
Pour éviter une approche trop psychanalytique de ce contempteur de Freud, déportons notre regard vers la physique quantique qui, sans trop de précautions, "qui s’y frotte s’y pique!", nous met à nu, nous dépouille de nos représentations, de nos intuitions, de nos certitudes …
L’on sait désormais que certaines théories fondatrices de
cet effondrement, de cette moderne catharsis, se sont avérées plus fécondes que
ce pour quoi elles furent conçues, voire destructrices du présupposé, dépassant
ainsi très largement l’objectif de leurs auteurs, quitte à les déstabiliser
gravement, comme ce fut le cas pour Einstein, empêtré dans la fécondité de son
équation de la relativité générale.
Mais si le petit Albert devenu grand, ainsi contrarié, refusa
désormais de jouer, abandonnant sur le champ la cosmologie, nous ne voyons pas notre
Michel national s’arrêter en si bonne charge ! …
Tout d’abord, qui me dit quoi ?
On ne présente plus Michel Onfray : mécanique intellectuelle
bien huilée, érudition sélective, louable propension à partager son savoir et son
addiction stimulante à la déconstruction …4
"Erudit", ce label en vaut bien d’autres comme "vu à la télé" ou "c’est scientifiquement prouvé!", propre à faire taire ceux dont la
bibliothèque est un peu plus clairsemée !
Cumulard en somme ! ...
Pourtant, le trop plein est-il propre à rassasier ce manque initial sur lequel on ne saurait mettre des mots ?
Force est d'en convenir, si un honnête homme pouvait prétendre à ce titre
au XVIème siècle, dans la mesure où il pouvait embrasser une bonne partie du
savoir disponible, au XXIème siècle, celui qui en bénéficie ne jouit que d’une
infime partie des savoirs, désormais désenclavés, en perpétuelle
effervescence, parfois abscons, comme la géométrie différentielle ou la topologie!
A titre d’exemple de cette accélération, il y a à peine plus
d’un siècle, notre galaxie nous servait d’immensité, pour découvrir sur le tard
qu’il en existe des milliards …
La déconstruction, cette spécialité française, "bon chien
chasse de race !", si elle est un facteur de liberté, ne devrait jamais oublier de
s’appliquer à elle-même cette méthode d’investigation; ce qui aurait permis à
notre polémiste de pointer ses nombreux réemplois admis sans nouvelle critique,
comme ses oublis volontaires ou involontaires d’informations qui viendraient le
contredire …
Hors de question, par conséquent, de répondre point par point à ce procès à charge, mené tambour battant par notre chevalier de l’apocalypse, cette dramatisation de la révélation !
Ce procédé de tribune, semble en effet tellement
décalé dans le temps, remake à peine maquillé d’un XIXème siècle bouffeur de
curés !…
Pourquoi tirer sur l’ambulance, on n’y soigne plus beaucoup
d’âmes ?
Le temps est révolu des atroces bûchers où l’Eglise faisait
peur à tout le monde, y compris à ces âmes vaillantes qu’étaient Descartes et
Spinoza …
Le tsunami du XVIIIème siècle n’y avait pas suffi, alors le
XIXème a fini le travail, consacré par la loi de 1905 qui retire l’arbitrage
des vies et des croyances à la fille ainée de l’Eglise …
Depuis lors, la pratique s’est effondrée, encore ne faut-il
pas trop interroger ceux qui sortent de l’office sur ce qu’ils savent
exactement de leur religion …
Les sondages en disent long sur ces réponses décidément très très courtes !…
Enfin, cher Michel, vous et moi n’avons pas grand mérite à
dire ce que l’on pense, n’est-ce pas la preuve que le ciel de plomb s’est enfin
dégagé et ne pèse plus comme un couvercle ?
Mais pour autant je ne vais pas m’échapper à ce débat éculé, imposé par votre seule aura, et pour cela, prendre quatre exemples sur lesquels vous vous appuyez
pour étayer votre construction intellectuelle, édifiée sur la ruine des
croyances d’un Occident qui, depuis deux mille ans, si je comprends bien, se
fait son cinéma avec les moyens du bord en attendant Steven Spielberg et
Georges Lucas …
Le premier, celui qui fait mal, Michel Onfray ne s’y est
pas trompé, c’est la question de la virginité de Marie.
Oublions les errances dogmatiques de l’Eglise pour nous
attacher à ces quelques lignes de Mathieu, grosses d’un débat digne des
meilleurs philologues, ou de la presse people, c’est selon, sur la question de
savoir s’il y eut, oui ou non, des ébats entre Marie et Joseph …
Pour les théologiens soucieux de livrer du sensationnel à
ceux qui en étaient alors avides, seul moyen, il est vrai, de parler d’un
mystère à des ouailles peu rompues à la pensée conceptuelle, le passage était
suffisamment ambigu pour servir, le cas échéant, d’alibi …
Pour les philologues, inquiets, non de l’opinion du lecteur
ou de l’intention de celui qui s’interpose entre le texte et le convoqué par la
cloche tatillonne, mais de ce qui fut réellement dit, toute la question reste
encore à ce jour de savoir ce que les mots incriminés veulent réellement signifier, alors
que rédigés en grec, ils se voulaient vraisemblablement fidèles à une tradition
orale sémitique, en l’occurrence araméenne …
En attendant, et pour tenter d’y voir un peu plus clair, considérons
notre insuffisance, aujourd’hui encore, puisque personne, apparemment, ne songea
jamais à contextualiser ce point aveugle dans un évangile qui s’attache par
ailleurs à décrire minutieusement la généalogie de Joseph sur
quarante-deux générations ! …
Bien entendu, on peut s’en tirer en affirmant que les
évangiles sont incohérents, "anecdotiques" selon Michel Onfray, et que l’auteur
de l’évangile de Mathieu, quand ça le prenait, parlait pour ne rien dire !
…
Mais si l’on souhaite tenter de comprendre, au moyen de la
science actuelle, la science spirituelle de ces lointains prédécesseurs, nous
avons dans l’approche darwinienne, complétée par les plus récentes découvertes
sur l’hérédité, un moyen d’approcher le mystère du sang qui coulait dans les
veines de Jésus.
Si l’on s’en tient à ce que Darwin a réellement dit, une fois débarrassé des mauvaises graisses d’un siècle qui vit en lui une aubaine pour justifier ses dérives colonialistes et racistes, ce qu’il a sous les yeux lorsqu’il met pied à terre dans ces îles lointaines, ce sont des espèces, ou plutôt des juxtapositions d’individus qui se ressemblent grosso modo ...
La critique nominaliste, mère du singulier, était passée par là ...; est-elle une lointaine parente du Darwinisme, il faudra en débattre quand celui qui nous occupe nous en laissera le temps!?
Ici commence la théorie de Charles, l'aventurier dont nous avons oublié la prudence!
Dans chaque espèce surviennent des variations chez un ou
plusieurs individus dont l’on n’aurait jamais entendu parler si n’était
survenue une variation de l’environnement qui favorise ce, ou ces mutants …
L’hérédité dont Darwin n’avait qu’une idée très
approximative, au travers de la domestication, se chargera de pérenniser cet avantage sélectif …
Chez les hébreux, dans l’attente fébrile et multiséculaire
du messie, il s’agit de lui préparer un temple de chair, le sang est chose
sacrée, c’est lui qui transmet au fil des générations le meilleur d’un ancêtre,
Abraham en l’occurrence !
Le psychisme n’est alors pas encore complètement individualisé,
c’est celui d’une lignée !…
A titre d'exemple, au Temple, on est Prêtre de père en fils, ce qui a le don de nous faire rigoler qui raisonnons à psychisme constant, c'est-à-dire à partir du nôtre, locdus que nous sommes !
A notre décharge, il faut bien reconnaître que le psychisme de l'Homme attend toujours son Darwin ...
Abraham est celui qui, pour la première fois parmi les
siens, à ce stade de l’évolution psychique, amorce une relation conceptuelle
entre lui et son dieu, entre lui et la nature !
La légende, qui en sait plus sur notre compte que nous n'en savons sur ce conte, le désigne comme le père de l'arithmétique ...
A ce mutant, Dieu ordonne d'épargner son fils !
N'y-a-t-il pas là de quoi réfléchir à cette sagesse occulte qui ne nécessita aucun voyage physique, aucun affrêtement, si ce n'est celui de l' âme voyageuse d'un peuple bousculé de Charybde en Scylla ?
Pourquoi 42 générations, c’est un savoir, qu’à notre
différence, les hébreux n’avaient pas perdu, et sur lequel il nous faudra
revenir dans un contexte plus serein !…
Alors, pourquoi l’Eglise, la même qui avait canonisé Matthieu et Luc, ces maîtres de la généalogie occulte, s’est-elle embarquée dans ce
non-sens d’une conception virginale ?
Le problème, sans vouloir la disculper, c’est
qu’anachroniques et prétentieux, nous raisonnons à psychisme égal, et
intelligence différentielle …
L’autre problème c’est que le christianisme devenu religion d’état n’a pas eu son Maïmonide qui aurait pu expliquer en temps utile, quand le doute, l’esprit critique et conceptuel remplacèrent de manière significative la précédente relation au monde, naïve, en images...
A titre d'exemple, Jésus, réaliste, s’exprimait encore auprès
des foules au moyen de paraboles !
Un anthropologue éclairé pour dire que cette présentation
des choses, pendant des siècles, était de circonstance, eut été bien utile, ce
qui aurait peut-être permis à l’Eglise de ne pas s’enferrer dans un discours
devenu inaudible …
Peut-être a-t-il renâclé celui-là, au moment de s’incarner, de peur de
finir au barbecue ! ? …
A moins qu'il n'ait été décidé en haut lieu de laisser cette Eglise aller dans le mur auquel elle avait, en son temps, condamné les cathares ! ...
Le second, c’est ce choix délibéré de notre tribun en public conquis, d’analyser de manière gourmande nombre de textes apocryphes.
L’homme est trop intelligent pour ignorer que ces histoires
à dormir debout, à tout le moins pour nous qui nous pensons éveillés, sont alors une manière de
s’approprier un mystère qui vous dépasse, d’autant que par la suite, l’Eglise
romaine, digne héritière des pharisiens sévèrement condamnés par le galiléen
pour leur grave manquement à la vérité de ce temps, ne fit rien, à commencer
par l’emploi du latin, pour le rendre accessible …
Le troisième concerne les quelques textes qui chez Tacite ou Flavius Josèphe, mentionnent à bas-bruit cet événement somme toute banal à cette époque …
En homme de ce siècle, Michel Onfray efface d’un revers de main
ces passages encombrants "qui auraient été rajoutés", qui plus est, par des
moines copistes illettrés …
Ouh là là ! ce dernier argument fleure bon le tribunal
populaire, quand les chevaux s’impatientent et piaffent devant la sinistre
charrette !
"D’un revers de main" : voilà pour ces textes félons envers
une thèse qui s’avère royale !
Depuis quelques décennies, c’est en effet devenu une manie chez ceux qui, d'une observation, fut-elle pertinente, veulent se nimber d'une théorie du tout :
à titre d’exemple, le grand, le souvent perspicace, l’indispensable René
Girard, en était venu à affirmer que, si un texte ancien ne faisait aucune allusion
à la tragédie du bouc émissaire, c’est qu’il avait été amputé, remanié ! …
Einstein qui ne plaisantait pas avec ses présupposés avait
dit, en quelque sorte, et devant les conséquences de sa propre équation :
si l’univers n’est pas statique, je m’en désintéresse !
Comme quoi ! …
Par ailleurs, notre orateur ne fait nulle mention de ce
passage du Talmud (Schabbat 116a) qui relate un procès conflictuel autour d’un
héritage disputé à sa soeur par le Rabin Gamaliel au début des années 70, qui oppose une lecture du
droit selon la loi mosaïque, à une nouvelle lecture selon la loi chrétienne, évangile
araméen de Mathieu en main …
Alors, dites-moi, si les hébreux se mettent également à
fabriquer des faux pour attester de ce nouveau trouble dans leur histoire
interne, à qui faire confiance ?
Le quatrième, qui instantanément nous transforme en Vénus de Milo, c’est son choix, osé, sidérant, de citer, à l’appui de sa thèse, une partie, mais une partie seulement, du prologue de l’Evangile de Jean : "le logos est avec Dieu, le logos est Dieu ...", zappant de manière éhontée la suite qui, il est vrai, l’eut obligé à penser contre son cerveau,5 et qui affirme, en divulgation des mystères d'Ephèse, que le Verbe s’est fait chair ! …
Il est vrai que cet évangile, le plus "cérébral", semble être
le seul à trouver grâce à ses yeux, mais pas au point de le citer
intégralement ! …
Le cinquième, pierre angulaire de la thèse apocalyptique d’un
Occident né d’une fiction : Jésus n’a pas existé !
Ils vont pouvoir taper la belote tous ces morts qui n’ont
pas existé : Abraham, Moïse, David, Homère, Shakespeare, j’en passe et des
moins bons !
Apparemment Michel Onfray s’est contenté de Jésus, cela
reste à vérifier, toujours est-il qu’il est dans le mouv’ !
Le ball trap où l’on dégomme ces géants aux pieds d’argile
bat son plein depuis le XIXème siècle !
Issu de notre profond mépris de tous ceux qui nous précédèrent, de notre suspicion à l’égard de cette masse de crédules qui dissimule mal quelques manipulateurs dont le motif essentiel serait le pouvoir ...
On a toutefois du mal à imaginer ce qu’Homère et Shakespeare viennent faire devant
ce tribunal qui décrète qui doit mourir une deuxième fois ?
L’appétit de pouvoir fut indéniable chez nombre d’usurpateurs, mais suffit-il à expliquer ce qui serait une fiction de plus de deux mille ans ?
Faire la part des choses, il est vrai, n’est pas compatible avec
l’édification d’une thèse qui se veut scientifique mais qui n’est, tout bien
considéré, qu’une nouvelle croyance, à moins qu’il ne s’agisse secrètement
d’exercer son pouvoir rhétorique sur des âmes en déshérence, celles-là même, en
partie au moins, qui ont voté avec les pieds depuis quelques décennies !
*
* *
Mais, laissons-là ce remugle du XIXème siècle, écartons provisoirement la question de l’historicité de l’homme Jésus !
Au moins pourrions-nous
tomber d’accord sur l’actualité de la parole du Christ !
En ce sens, deux passages me paraissent particulièrement de
circonstance : l’épisode de la femme adultère et celui de la Samaritaine …
A notre époque où les réseaux ne résistent plus à la haine
envahissante, où, à chaque instant, se lève une meute prête à lapider le bouc
émissaire du jour, ne serait-il pas utile d’intérioriser ce passage
révolutionnaire où le Christ, par la voix de Jésus, institue le pouvoir de
chacun d’agir selon sa propre conscience ?
Ce qu’il a confié à la Samaritaine, cette initiation aux
arcanes de l’anthropologie, cet affranchissement de l’opacité du temps, c’est
la métamorphose de la relation de l’homme à Dieu, l’abandon progressif des
intermédiaires, de tous les lieux sacrés que furent les montagnes, les sources,
les forêts, puis les temples et les églises, pour s’établir "en esprit et en
vérité", c’est-à-dire dans la conscience de ce mutant à la surface de Gaïa qui
se nomme individu …
L’individu, le "moi", c’est la signature cosmique de l’Occident qui prend provisoirement la tête de Gaïa ...
Avant de passer le relais, processus déjà largement en cours, et qui sous-tend cette écume que nous appelons histoire ...
L'avènement du "moi, du je", supposait un retrait progressif
du monde spirituel, condition première de la liberté, la fin de cette chaude mais asservissante observation en images que nous appelons mythologie, la montée en puissance de
la raison qui nous isole progressivement de la réalité du cosmos, puis de la
nature, de la "chose en soi", disent ces exclus inconsolables que nous appelons "philosophes", et pour finir le risque du désespoir, le terrible sentiment de
l’absurde !
Un seul fut mis dans la confidence, au moins avec une telle incandescence, ce jour-là devant Damas, à ce point qu’il y
consacra sa vie pour, tout à la fois célébrer le nouvel arrivé à la surface de Gaïa, le "Moi" - le sien
étant hypertrophié - et proposer de métamorphoser sa solitude par
l’intériorisation libre et volontaire que suppose son toujours intrigant : "Christ en
moi !"
Ainsi la thèse de Michel Onfray contient une vérité qu’elle
n’aurait su envisager : le logos a quitté Jésus, son temple
provisoire, pendant les trois années qui séparent le baptême de la crucifixion,
pour un autre corps, formé de tous ceux qui acceptent d’intérioriser : "non pas moi, mais Christ en moi !"
La marche forcée organisée par l’Eglise, imposée manu militari, n’a, on le voit
bien, duré qu’un temps, quand bien même il nous parait trop long et encombré d'horreurs; il revient désormais à chacun de se déterminer librement, sans crainte d’un quelconque jugement !
Origène, libre vraisemblablement de toute vélléité de pouvoir temporel, au grand dam de ses pairs, avait ressenti la dimension cosmique du pardon imploré depuis la croix ! ...
2 Non, pas ce verbe que l’on enseigne dans
une grammaire; d’ailleurs on n’enseigne plus non plus cette dernière ! …
3 La progression fulgurante du
christianisme est en effet un mystère dont Michel Onfray, un peu trop pressé d’en
finir, oubliant toute précaution scientifique, veut s’assurer en
conceptualisant une lubie, une fiction, qui aurait pris la dimension d’une
civilisation, c’est magique !
4 Ne vous méprenez pas, il ne s’agit pas
d’une charge contre l’homme, d’autant que si l’on requiert à sa décharge la
vision de Nietzsche son maître, selon lequel on pense avec notre corps, le sien
a pris cher à l’orphelinat des prêtres salésiens … On dit également que les
collèges des jésuites, longtemps consacrés à la formation de l’élite, furent bien souvent
une école de l’athéisme …
5 Selon la demande qui nous fut faite par Gaston
Bachelard !
Enfin, pour ce qui concerne la disparition du corps de Jésus, il serait bon
de lire attentivement les évangiles dits "anecdotiques" qui
contiennent suffisamment d’indices propres à amorcer une enquête véritablement
scientifique sur le terrain spécifique de cette région du monde, quant aux
phénomènes telluriques récurrents tel que les dolines …
Le mystère du Golgotha ne se livre pas dans le packaging du
prêt- à-penser ! …