Proclus ou la guérison de la blessure platonicienne !
Dans notre mémoire encombrée d’inutile, Proclus n’a, semble-t-il, plus droit de cité ! 1 La Porte des Lions entend contribuer à le rétablir à sa juste place parmi les plus grands, tant il fit pour apprivoiser le mystère du monde, comme pour intégrer la pensée de Platon à son évolution ! Pour Proclus, le couple microcosme-macrocosme n’est pas un vain mot, une manière de se pousser du col lors de quelque conversation insipide; non, il le voit à l’œuvre partout où son œil le porte, partout où son esprit le transporte ! Il ne savait rien de l’ADN ni de l’embryogénèse, pourtant sa description des pérégrinations de l’âme en ce bas monde fait irrésistiblement penser au mystère de la partie et du tout qui se joue lors de notre début de vie in utero … Il ne savait rien de la déflagration psychique entrainée par la physique quantique, de ce monde qui se moque de nos sens, malmène notre bon sens, de cet inframonde fait de superposition, d’indétermination, de trajectoires incertaines, ...