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Affichage des articles du janvier, 2022

Décidément, l’Occident semble être en proie au vertige !

Certes, il y en a quelques signes, on peut en discuter, mais avant toute chose, qu’est-ce que l’Occident ? S’agit-il, où que l’on se trouve, de cet endroit du monde où le soleil, après avoir quitté son zénith en temps voulu, disparait à l’horizon ? S’agit-il bien plutôt d’un moment de notre monde ? Toujours est-il qu’il fit couler beaucoup d’encre, beaucoup de sang aussi ! Oui, le sang des autres, mais aussi le sien, celui de ses fils affrontés sur ce qu’il convenait de penser de ses véritables racines, quand le ficus qui ne portait plus de fruits, eut achevé de digérer la croix … On peut toujours chercher à définir cette expérience, tourner autour du pot, ratiociner, ergoter sur ses frontières temporelles, spatiales, sur ses racines, sur son avant, sur sa grandeur, sur ses erreurs, sur son devenir, son déclin, plusieurs fois annoncé, toujours reporté, mais, personne ne pourra le nier : l’Occident c’est l’aventure du Moi ! C’est un peu vague, m’objecteront certains, obnubil

Ulysse, Orphée, Rama, ou l’Homme à la recherche de son âme !

A l’échelle du temps long de notre évolution, l’âme est chose nouvelle, à tout le moins la prise de conscience que nous en avons une. Deux mythes grecs et une épopée hindoue, nous parlent de cette étape qui nous annonce. Encore fallait-il les lire en les respectant, une fois débarrassés de notre superbe imbécile, de nos anachronismes, comme du poids des représentations que nous pensons être nôtres, mais qui nous furent imposées au fil des siècles … * *         * La guerre de Troie vient de s’achever, sur un épouvantable massacre ! Aucun troyen, qu’il soit homme, femme, enfant, vieillard, n’en réchappa ; tous, laissés sans sépulture au milieu des gravats. Les cris laissèrent bientôt la place aux râles, puis vint le silence. Troie la fière n’était plus qu’une immense tour ouverte à tous les vents et aux charognards ainsi alertés ! De ce terrible dénouement, l’Histoire ne se souvient ! Mais ce n’est pas là le seul oubli de notre mémoire sélective, car ceux qui eurent la ch

Faut-il abolir la Loi ?

Comme l’univers, les lois ont une histoire, mais nous ne parlerons pas ici de celles qui y président, dont personne ne sait si elles le précèdent ou se développèrent chemin faisant …* Laissons cela aux physiciens qui ont d’ailleurs d’autres chats à fouetter, surtout si l’un d’entre eux fait le mort, comme celui de Schrödinger, à l’issue d’une expérience de pensée qui serait désormais vilipendée …** A ce sujet, ne vous offusquez pas Messieurs, qui n’avez jamais réagi à l’interdiction faite au mythe d’avoir un quelconque accès au mystère du monde ; ne vous étonnez pas, j’y insiste, d’être désormais contraints d’évoluer dans l’étroit couloir de la bien-pensance … Les lois qui nous occupent pour l’heure, sont celles qui accompagnèrent l’évolution de l’Homme. Nous en avons arbitrairement retenu trois, fondamentales, et qui se présentent, pour deux d’entre elles, comme d’origine divine, la troisième étant réputée d’origine humaine. Je dis bien « se présentent », puis « réputée », c

Sommes-nous seuls dans l’univers ?

« S'il y avait des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient être déjà chez nous. Où sont-ils donc ? » Telle fut la question posée, quelques années après Hiroshima, à deux ou trois compères, par le physicien Enrico Fermi, Prix Nobel 1938 ! D’où provient la fuite ? … qui a parlé ? … toujours est-il que cette question fit le tour du monde, et reste, à ce jour, sans réponse … Ce n’est pourtant pas faute de la chercher, et la mobilisation internationale ne faiblit pas, que ce soit au moyen des spéculations les plus débridées, de la science-fiction, souvent plus proche de la réalité qu’on ne le souhaiterait, et désormais, au travers de nouvelles disciplines comme l’exobiologie, qui ne savent rien de leur objet ou presque, ni même s’il existe ! … La gamberge humaine ne connaît pas la crise ! … Avant tout ce branle-bas de combat contre ce qui pourrait être une chimère, la question ainsi posée accéda à la dignité de paradoxe, attribuée qui plus est à Enrico qui