La croix de Proclus, et la croix du Golgotha !

Dans quelques heures, il sera crucifié sur l’arbre mort !

Le temps du figuier, il le savait, avait fait son temps !

Le regard des hommes s’arrêtait désormais à la surface des choses, ils ne se savaient plus être cet arbre invisible, racines au ciel, au pied duquel Gautama avait connu l’éveil, la dignité de Bouddha !

C’était ainsi, il en allait de leur liberté !

N’était-il pas venu pour cela ?

Pas plus que Pierre hier, touchant de fidélité et d’aveuglement, Jésus, malgré sa faiblesse, si humaine, si compréhensible, ne serait de force à le dissuader de porter à ses lèvres cette coupe amère ! …

La croix, l’arbre mort, préfigurait ce temps déjà là, où la physiologie occulte ne pourrait résister au scalpel de la raison, plus prompt à amputer, à découvrir, à se faire une idée du multiple, à tisser des liens de cause à effet, qu’à contempler la chose en soi, la discrète harmonie de l’univers …

Bien avant la venue de Bouddha, dans l’Inde de tous les départs sous le signe du refus, afin de prendre date, Krishna avait dû enseigner à Arjuna cet arbre intime que l’Homme ne voyait plus … 


*

*        *

La suite de son sacrifice, il le savait, allait rejoindre l’Histoire, cette enquête privée de réels moyens, à l’initiative de quelques hommes qui n’avaient plus accès à la mémoire du temps, ne pouvaient plus se rendre présents au passé, comme hier encore Homère ou Hésiode …

Emporté à son tour dans ce compte rendu superficiel, rédigé à la lueur incertaine des seuls phénomènes qui agitent le monde sensible, de ce jeu d’ombres pris à son propre jeu, passant bientôt sous silence l’auteur caché dans la lumière…

Alors, sortant pour une dernière fois des sentiers battus de l’ignorance, dans un imperceptible clin d’œil à ceux qui l’avaient précédé, à ceux qui le comprendraient, un jour ou l’autre, il avait maudit contre tout bon sens, contre la raison déjà installée, ce figuier qui, bien évidemment, ne portait pas de fruits hors saison …

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*         *

 

Quatre siècles s’étaient écoulés depuis que Joseph d’Arimathie avait décroché le corps martyrisé de Jésus de ce poteau d’infâmie, dont ses premiers adeptes, longtemps, ne virent pas la portée symbolique …

Ou voulaient l’oublier, soit qu’ils n’avaient pas lu Platon et sa vision majestueuse de l’âme du monde étendue en forme de croix, soit que l’image du bon berger qui ramène sur ses épaules une brebis égarée, correspondait mieux à l’image qu’ils s’étaient faite du sauveur …

Pour ceux d’entre eux, grecs de culture, qui avaient fréquenté les mystères, un autre symbole s’imposait, plus ésotérique, et qui rappelait l’origine cosmique du Christ …

Ce symbole dont l’Eglise ne veut plus rien savoir après s’en être délesté à la sauvette, tant, pour se maintenir au pouvoir, elle concéda au siècle, pour ne pas dire au millénaire ! ...

Ce symbole donc, enfoui dans la mémoire des catacombes, expulsé du discours opportuniste des théologiens honteux, c’est celui cosmologique des poissons …  

La croix pouvait dès lors attendre une utilisation à laquelle elle n’aurait su s’attendre !

Car, avant, bien avant, que ne montent en chaire les prédicateurs de l’enfer, brandissant le crucifix au-dessus des têtes comme un signe de malheur, de châtiment suprême, les premiers chrétiens qui se rendaient aux catacombes trouvaient infâme, incongru, incompréhensible, ce châtiment habituellement réservé aux esclaves.

Profitant de leur désarroi, les cyniques, qu’ils fréquentaient nécessairement en cette époque où s’affrontaient encore tous les possibles, s’en donnaient à cœur joie, retournant le couteau dans la plaie : « Au moins aurait-il pu être décapité, puisque, selon les pharisiens qui l’avaient interrogé, il avait déjà perdu la tête, leur ayant affirmé, énigmatique : « Avant qu’Abraham ne fut, je suis ! » …

Que répondre à ce défi à la raison récemment installée ?

Comment défendre celui qui, après s’être affranchi du pouvoir des prêtres, après avoir affranchi les esclaves du regard des maîtres, la femme adultère du regard des autres, s’était affranchi de la grammaire du temps ?

Qui aurait pu trouver les mots pour leur dire que le libérateur s’était fait esclave de notre condition de simple mortel pour, par son sacrifice, nous ramener à la vie véritable ?

Qu’auraient-ils pu comprendre ?

Et nous, qu’entendons-nous par-là, puisque la vie, la seule que nous connaissons, la seule dont nous voulons entendre parler, c’est celle qui commence à quatre pattes, continue sur deux et s’étiole sur trois, ainsi que l’affirma Œdipe à la Sphinge, après - le mythe sait se faire précis - avoir tué le Père qui est aux cieux, pour finir dans les bras de Gaïa, celle qui accoucha de notre Moi !    

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*        *

Quatre siècles s’étaient écoulés, et la géographie des âmes, bien différente de celle figée des cartes, à laquelle manque décidément la dimension du temps, n’avait cessé d’évoluer.

En d’autres termes, et si l’on transpose à notre époque :  être oriental ne dépend plus du sol où l’on vit, mais de son état d’âme. Pour être plus précis encore : nombre d’orientaux n’ont désormais à contrario d’autre but que de rejoindre ce qu’ils appelaient hier encore notre exil, de copier le modèle occidental tel que devenu...

Mais, pour en revenir à ce temps lointain où, sorti d’Egypte, le peuple hébreu entama sa mue psychique sous le joug de la Loi mosaïque - les dix commandements, disons-nous ! - bientôt augmentée de la réforme tatillonne d’Esdras, après ce qui fut ressenti comme la souillure babylonienne ...

Figure emblématique, majestueuse, d’une nature laissée à l’abandon par les bons esprits, le désert servit de cadre à cette mutation qui en annonçait bien d’autres. A la différence de la forêt luxuriante, propice au songe, le désert est monothéiste, dit-on !

Si la conscience, l’intériorisation, en gagna une intensité toute nouvelle, le fossé se creusa chaque jour un peu plus entre l’Homme et ce qu’il n’avait su faire, ou mal fait, entre sa mauvaise conscience et le Dieu si lointain, mais tout à la fois si proche, car, ultime concession au passé qui s’attarde, il se présentait comme jaloux et vengeur …

Anachroniques, et plus largement christianisés qu’on ne pourrait le croire, nous aurions bien tort de nous moquer de ce trait de caractère du Dieu de la Bible, si semblable sur ce point à ceux de la mythologie grecque.

Pour se faire comprendre des hommes, alors qu’Il est par essence indicible, l’emprunt à notre monde sensible à ce moment de l’évolution psychique, était indispensable.

Ainsi s’expriment toujours nos rêves ! …

D’ailleurs, paradoxe à ma connaissance jamais soulevé, le dernier commandement de cette parole divine qui envisage l’avenir, interdit à l’homme d’être jaloux, en toute circonstance …

Cette tension de chaque instant, cette loi qui accablait les hébreux, les éloignait de la nature et du cosmos, tout en les dotant d’une nouvelle conscience, n’aurait su reconnaître le messie annoncé, dans ce galiléen, tant sa parole, ses faits et gestes si déroutants, étaient si peu conformes …

Ultime et tragique paradoxe, mais le pouvoir n’en est pas avare : out-of-date, régressive, elle fut réemployée sans vergogne par l’Eglise romaine.

Pour l’ancienne Perse, dans son immense sagesse, il n’y avait pas de mal absolu, tout s’inscrit dans l’évolution : ce qui fut un bien à un moment donné, devient un mal dès lors qu’il s’attarde … 

Dans le continent qui prit le nom d’Europe en mémoire oubliée de ses origines orientales, les hommes n’eurent pas à subir cette marche forcée vers la conscience, restée longtemps onirique, proche des anciens, de la nature, du cosmos et de la cacophonie des esprits.

Ce n’était là qu’apparence, car ici aussi l’évolution était à l’œuvre, différemment, insensiblement : un nouveau continent de l’âme, plus intérieur, plus spontané, indicible, avait fini par émerger en Grèce, quelque part entre Homère et Socrate, nécessitant bientôt un mot nouveau pour l’accompagner : « conscience » ! *

Socrate, ô combien nécessaire à cet instant de l’Humanité, n’avait cependant pas ce mot pour décrire ce qui manifestement prenait place dans le for intérieur de chacun ; alors il parlait de son Daemon, cette entité qui avait la force d’animer plusieurs personnalités successives, et, qu’esclave des signes, comme il aimait à se décrire, homme de l’entre-deux, dirions-nous, il apercevait encore.

C’est donc la tragédie nouvelle de l’Homme, son besoin démocratique de salut, et non la philosophie encore partiellement empêtrée dans les mystères, qui décida, avec Euripide, qu’il fallait nommer précisément cette nouvelle instance qui, pour être divine, devait réduire ses prétentions, ménager une place à l’individu, à celui qui avait désormais son mot à dire !…

Quatre siècles s’étaient écoulés, et l’Eglise venait de recevoir des mains de l’empereur romain le pouvoir longtemps inespéré, en même temps que, cerise sur le gâteau qu’elle n’entendait plus partager, l’interdiction de tout ce qui aurait pu freiner son emprise sur les âmes.

Ainsi furent interdits le polythéisme qui ne faisait, tout bien considéré, qu’honorer les différents corps de Dieu, et les jeux olympiques, organisés à leur gloire, mais qui mettaient trop en valeur le corps des hommes.

Exit Pindare, oubliée l’ode qui émanait de l’exploit du vainqueur ainsi honoré des dieux, tout comme les philosophes, quand une idée nouvelle leur parvenait.

Etourdie par tant de victoires soudaines, elle perdit la mémoire, ne sachant plus apparemment ce qu’il en coûtait d’être la petite dernière dans un empire qui n’avait d’yeux que pour les religions anciennes, mais surtout, de ne pas rendre hommage à celui qui prétendait être l’intermédiaire de la divinité.

Par contre, elle avait eu le temps d’apprendre dans l’opposition, au mieux, dans la clandestinité, souvent, et fit son miel, une fois installée, de ce qu’elle devait admirer secrètement chez ses concurrents, de ce qu’elle n’aurait surtout pas dû retenir : cette défiance, ce mépris du corps et du monde, hérités de ses adversaires d’hier, des néoplatoniciens, en passant par les gnostiques et autres manichéens.

Était-ce sincère ou propice à l’exercice du pouvoir par l’agitprop de la culpabilité, annonciatrice des futures et juteuses indulgences ?

Un mélange des deux, vraisemblablement, si l’on considère les ravages de l’idée manichéenne de prédestination qui s’attarde chez Augustin d’Hippone, Père de l’Eglise, résigné à la damnation de beaucoup de ses enfants, sans que quiconque ne puisse rien y faire …

Qui se souvient encore de l’héroïque Pélage et de son combat pour la responsabilité de l’individu ?

Qui se souvient du manque de courage de l’Eglise, confrontée à cette mutation essentielle, dès lors qu’elle aurait dû préférer celui qui parlait comme le Christ, libérateur de la conscience devenue individuelle ?

Qui se souvient que cette défiance du monde, ce mépris du corps, étaient en totale contradiction avec son inintelligible sacrifice, par amour de ce monde et de ce que nous allions y devenir ?

 

*

*        *

 

Alors que le Christ était crucifié désormais par ceux qui prétendaient le servir, le symbole indicible de la croix attendait les mots pour tenter de la dire …

C’est un païen, néoplatonicien à la ville, qui apporta au monde, selon moi, sa signification métaphysique !

Si l’on avait pu questionner Proclus à ce sujet, je pense qu’il aurait haussé les épaules, refusé catégoriquement cette interprétation …

Encore que, il devait s’estimer très largement supérieur aux chrétiens de son époque, incultes pour beaucoup d’entre eux, mais qui avaient désormais le pouvoir et ne tarderaient pas à faire fermer son école philosophique d’Athènes, cinquante ans à peine après qu’il ne quittât cette vie bien remplie.

Mais, tout bien considéré, le Christ n’est pas un dieu local, ou bien encore ethnique, ne se manifeste pas ici et là en fonction de critères d’appartenance, ethniques, sociaux ou religieux !

La liste est longue des manifestations de sa présence en des endroits de l’espace et du temps où on ne l’attendait pas ; aussi ne prendrons-nous que deux exemples emblématiques, en Chrétienté comme en Islam :

Saul de Tarse, intellectuel juif né en Grèce, citoyen romain, enfant de la Loi - cette parole divine confiée à Moïse au Mont Sinaï -, fanatique, farouche adversaire des premiers chrétiens, de ces adeptes de l’imposteur qui avait fini sur la croix d’infamie, ne fut-il pas retourné par une autre parole que lui seul entendit, non point un nouveau commandement, mais une simple question qui le renvoyait à une autre loi, nouvelle, très intérieure celle-là, au point d’avoir été jusqu’alors inaperçue : « Saul, pourquoi me persécutes-tu ? »

La suite est plus ou moins connue, car s’il devint le principal artisan de l’expansion du christianisme à l’ouest, c’est auprès de ceux qui avaient éprouvé le besoin d’inventer le mot de "conscience" pour témoigner de ce nouveau mystère, de cette prise de conscience qu’ils en avaient une !

Enfin, plus étrange encore pour ceux qui continuent à le crucifier par leur ignorance, n’apparut-il pas à Ibn Arabi, philosophe mystique de l’Islam ?

N’est-il pas étonnant que ce soit lui qui, loin de la spéculation des conciles romains, loin des arguments d’autorité, du dévoiement du pardon en un pouvoir basé sur la culpabilisation, réalise de fait la révolution christique ?

Lui donc qui aide chaque individu, chaque soufi, à rencontrer son dieu, en fonction de l’état et de l’intensité de sa recherche, de son aptitude; oui, son dieu, non qu’il il en ait une infinité, mais qu’Il ne se montre jamais qu'en fonction du regard dont il est connu, comme dirait Maître Eckart …

Le mal absolu, poursuit Ibn Arabi, sans tourner son regard, sans citer d’exemple, c’est la tentative d’imposer sa théophanie aux autres, d’en faire un dogme, une religion sociale !

Qui pourrait lui donner tort ?

En tout cas pas le bégaiement sanglant de l’histoire ! …

 

La croix de Proclus !

Avant même qu’ils ne soient chassés d’occident, ne trouvent refuge en Perse, ce vieux pays où fut annoncé la venue du Christ, haut lieu du nécessaire syncrétisme, les néoplatoniciens étaient fondamentalement des orientaux, du moins si l’on en juge à leur sentiment de l’exil, à leur refus de ce monde, à cette recherche obsessionnelle d’une proximité retrouvée avec l’Un, par les voies indissociables de la philosophie et de la mystique.

L’Eglise romaine, dans sa furie dévastatrice, dans son obsession de la table rase qui annonce, à n’en pas douter, Descartes et la Terreur, avant de contaminer d’autres régions du monde, à d’autres époques, n’a pas pris le temps de voir que Proclus est le premier de la lignée des néoplatoniciens à s’occidentaliser, à poser un autre regard sur ce monde, à le respecter, en un mot, à l’aimer …

Proclus, pour tout dire, quand bien même nous ne le savons pas, quand bien même il l’ignorait lui-même, aurait pu en sourire, peut-être même s’en offusquer, est le premier véritable philosophe chrétien !

Le premier en tout cas à contextualiser le symbole de la croix, à l’insérer dans le grand drame cosmique.

Chez Plotin, premier de la lignée, tout est vertical, tout est émanation de l’Un, procession qui, par degrés, par niveaux de réalité, aboutit au monde sensible, le nôtre, et donc à nous-mêmes qui y sommes exilés.

Le Bouddha ne tint pas un langage bien différent : quand Plotin parle de son incompréhension d’être ce qu’il est, tout en étant dans un corps, Bouddha parle de la douleur d’être ici-bas ; quand Plotin cherche l’intimité de l’Un, Bouddha cherche le moyen de ne plus jamais revenir dans ce monde de douleur.

Le mythe orphique de la mise en pièces de Dionysos Zagros, cette conscience collective, une, transcendante, qui nous invite par l’image à cette dramatique naissance des « moi », n’est plus qu’un vieux souvenir dont on ne se souvient plus !

La vision suprasensible s’est progressivement effacée devant l’intellect, et la question se pose alors aux néoplatoniciens qui n’ont plus accès au mystère : comment expliquer rationnellement la prolifération du multiple à partir de l’Un ?  

Leur représentation est alors nécessairement verticale, c’est celle d’une émanation, d’une procession par degrés, qui, de l’absolue perfection, conduit à une imperfection relative.

Quand bien même Plotin éprouve quelque difficulté à se décider sur l’origine du mal, ce qui est clair, c’est que, quelle qu’en soit la cause, il faut s’enfuir de ce monde et de ce corps …

Quelques générations plus tard, vint Proclus, néoplatonicien toujours, mais acceptant parfois de délaisser l’insuffisance du rationalisme qu’il maîtrisait pourtant mieux que tout autre, pour la théurgie, cet appel magique aux forces invisibles, décidant en ce mouvement sagement rétrograde de ne plus ignorer plus longtemps l’immense savoir des mythes, leur liberté, leur possibilité d’exprimer l’indicible, à leur manière, complémentaire de la très nouvelle et très rationnelle approche apophatique, et surtout, en rupture complète avec la doxa désormais millénaire, résolu à célébrer la dignité et la beauté de ce monde dans lequel nous évoluons …

La dignité également de ceux qui s’y intéressent !

J’ajouterai donc au génie de cet homme dont l'occident se priva, une dimension souterraine que nous pouvons désormais mettre au jour, celle d’être un biologiste sans le savoir …

En effet, pour Proclus, l’Un est dans chaque être, chaque phénomène, dans chaque note particulière de cette grande symphonie cosmique.

Pour qui sait le mécanisme à l’œuvre lors de l’embryogénèse, chaque cellule contient l’intégralité de l’ADN, mais le neutralise en grande partie, pour jouer sa petite note, neurone ou cellule de mon ongle …

Ne sachant rien de l’ADN, pour ce génie visionnaire, l’âme, cet intermédiaire entre le monde sensible et le monde intelligible, des dieux par conséquent, eux-mêmes issus de l’Un, contient tous les possibles, mais se « contentera » de jouer, d’actualiser, le seul rôle qu’elle s’est imposée avant que « d’échouer » dans cette vie.

Ainsi a-t-il ajouté l’axe horizontal à celui vertical de sa lignée, l’immanence, qui orchestre mystérieusement à chaque niveau de réalité, l’effusion de l’Un. 

 

* sur cette apparition récente de la conscience et de son évolution, de la primitive morale au sentiment d'exister, découvrir Emile Bock, théologien "analytique" : "Saint Paul" aux éditions IONA.

Henri Corbin apprécia beaucoup l’œuvre décisive d’Emile Bock, mais, à son époque qui ressemble si fort à la nôtre, il ne pouvait le dire, sous peine, avait-il avoué, d’être discrédité par l’inquisition de son temps, aux mains du « jésuite de service » ! …

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