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Affichage des articles du décembre, 2021

La croix de Proclus, et la croix du Golgotha !

Dans quelques heures, il sera crucifié sur l’arbre mort ! Le temps du figuier, il le savait, avait fait son temps ! Le regard des hommes s’arrêtait désormais à la surface des choses, ils ne se savaient plus être cet arbre invisible, racines au ciel, au pied duquel Gautama avait connu l’éveil, la dignité de Bouddha ! C’était ainsi, il en allait de leur liberté ! N’était-il pas venu pour cela ? Pas plus que Pierre hier, touchant de fidélité et d’aveuglement, Jésus, malgré sa faiblesse, si humaine, si compréhensible, ne serait de force à le dissuader de porter à ses lèvres cette coupe amère ! … La croix, l’arbre mort, préfigurait ce temps déjà là, où la physiologie occulte ne pourrait résister au scalpel de la raison, plus prompt à amputer, à découvrir, à se faire une idée du multiple, à tisser des liens de cause à effet, qu’à contempler la chose en soi, la discrète harmonie de l’univers … Bien avant la venue de Bouddha, dans l’Inde de tous les départs sous le signe du refus,

L’univers résulte-t-il d’un sacrifice ?

Quelle drôle de question, me direz-vous ? Qui plus est, le sacrifice, le dernier connu en date par ceux qui nous quittent un par un, et parfois se regroupent, c’est celui qu’exigeaient de nos anciens, les profiteurs et autres manipulateurs au pouvoir, à qui ils faisaient miroiter la marche du progrès … Il s’agissait alors de sacrifier le présent à l’avenir, rouerie de la laïcité marchande, ultime transposition profane des indulgences ! … L’exception confirmant la règle, Churchill, une fois passé le temps annoncé du "sang et des larmes", promesse pour une fois tenue, fut viré comme un malpropre. En dehors de ce passé encombrant, qu’entendez-vous par sacrifice ? L’histoire, ce récit superficiel aux ordres des vainqueurs, mais surtout des apparences, avait déjà fort à faire avec les batailles, les intrigues, les rois et les guerres, alors vous pensez bien que les sacrifices dont on ne savait pas quelle carte ils avaient redessinée, quel usurpateur ils avaient installé,

Le supplice de l’électron !

« Quand on mettra les cons sur orbite, t’as pas fini de tourner ! » Michel Audiard. Notre dialoguiste préféré avait-il déjà vu l’espace comme une poubelle infernale ? …   Pour en revenir au sujet que nous n’avions quitté qu’en apparence, chez la plupart de ceux qui s’intéressent à la physique quantique, l’atome reste une sorte de système solaire où les électrons font office de planètes. Si l’on en reste à cette image qui fit époque, et semble-t-il s’attarde, que dirions-nous a contrario d’un univers au sein duquel notre planète change intempestivement d’orbite, sans prévenir qui que ce soit, surtout pas ceux qui vont mourir, sacrifiant au passage une partie de cette énergie qui la maintenait à distance respectable du soleil, propice à la vie, accessoirement, pour se rapprocher enfin de celui qui l’attire si fort qu’elle s’en fit un dieu ! Le réchauffement climatique, désormais si redouté, serait alors chose bien douce, au regard du chaos qui en résulterait, mais que nous ne sau