Le temps est venu !

La nouvelle est tombée : nous avons un deuxième cerveau !

Et il se trouverait dans notre ventre !

Il comporte autant de neurones que notre chien de compagnie, s’étant spécialisé toutefois dans l’attaque et la mise en pièces de nos aliments.

Elle est tombée, certes, mais de haut, car, changement d’époque, concurrence des fake news ? ... toujours est-il que la science ne fait plus recette dans les news !

Pourquoi cette révolution, cette abolition du pouvoir unique de notre nouveau dieu portable, récemment installé à l’abri de la calotte crânienne, se fit-elle à petit bruit ?

Il faudrait, il me semble, aller chercher quelque part à cet endroit de l’histoire récente où se cristallisèrent nos actuelles représentations, qui commencent, ceci dit, à dater sérieusement ! …

Mais tel n’est pas l’objet de mon propos, car, il y a mieux à faire pour qui s’occupe de l’évolution de notre conscience …

A l’occasion de la présentation de ce récent bond en avant de la physiologie humaine, l’on reconnut du bout des lèvres, à la dérobée, sans autre émotion, que le langage savait depuis des lustres, ce que la Science venait de mettre en lumière, et bien d’avantage ! …

Jugez-en plutôt à ces expressions ambiguës qui faisaient de nous des experts sans le savoir : « L’estomac noué … la peur au ventre … une haine viscérale ! … »

Le temps semble donc venu de décloisonner la recherche, spatialement, entre les différentes disciplines, mais aussi et surtout temporellement, entre un savoir ancien que jusqu’alors nous ne reconnaissions pas, et nos avancées, qui pour être certaines, nous conduisent à toujours plus d’incertitude, en témoigne la physique quantique ! …

Un exemple de ce savoir ancien pourrait inciter la neurobiologie à sortir de l’ornière matérialiste où elle s’est embourbée, sûre d’elle-même, sans l'appui logistique de savoirs immémoriaux jugés obsolètes.

Ainsi, pourquoi dit-on, dès lors qu’il s’agit d’une des principales activités de l’esprit : je réfléchis !

Pourquoi emprunter cette propriété au miroir, n’avions-nous pas d’autres mots pour caractériser l’indicible ?

Les anciens grecs quant à eux, n’auraient jamais dit « je pense ! » mais se sentaient aimés des dieux lorsque qu’ils percevaient une pensée nouvelle comme l’on découvre un nouveau parfum !

Non, franchement, me direz-vous, c’était tellement idiot que plus personne ne s’en souvient ! …

Il est vrai, qu’à l’époque, Aristote situait l’intelligence au niveau du cœur, mais qui en sait encore quelque chose ?

Ah oui ! … peut-être Descartes, si différent de ce que nous en avons fait ! …

Pour la reconnaissance de l’immense savoir occulte du langage, le processus semble donc enclenché, mais la carte mystérieuse qui précise l’endroit d’une autre mine à ciel ouvert, semble perdue à jamais …

C’est que cette carte n’a jamais existé, car son objet n’est pas de nous indiquer un endroit dans l’espace, mais dans le temps où l’Homme, se passant d’une science qui n’existait pas, d’une histoire qui attendait sous l’horizon de l’Histoire, savait le passé au moyen d’un organe de perception qui nous fait aujourd’hui défaut …

Ce passé immémorial nous attend, ensorcelé, dans la Mythologie !

 

 

Pour ceux que cette nouvelle aventure de l’esprit peut tenter :

L’Exil oublié, de Pierre-Marie Baslé, sur Amazon.

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