Réponse à Etienne Klein !

Quitte à en décevoir certains, ce qui va suivre n’est pas une riposte dont cette époque délétère est particulièrement friande, mais une tentative de réponse à la question posée par Etienne Klein, physicien, philosophe, et à laquelle, de son propre aveu, il ne sut répondre : peut-on comprendre d’où provient l’efficacité des mathématiques ?

La conférence de cet homme utile à son temps, s’achève sur une interrogation abyssale, qu’il souligne en avouant, bon prince, qu’il n’a pas répondu ! ....

Avant toute chose, et quand bien même l’on pourrait facilement nous opposer, je tiens à souligner que sa manière d’être utile, vaut bien, selon moi, un de ces prix Nobel de physique qui s’évaporent dès que le rideau est tiré sur l’entre-soi d’une petite communauté hors-sol, ou dans l’un ou l’autre de nos objets quotidiens dont nous ignorons cette noble origine et ne prenons conscience que lorsqu’ils se mettent en rideau …

Cet alpiniste n’a de cesse d’interroger : les possibilités de son corps, les sciences, le langage, notre conscience, autant de bousculements qui me semblent au moins aussi indispensables pour notre santé que l’IRM …

L'impasse dans laquelle nous sommes convoque, selon moi, rien moins qu’une histoire oubliée, celle de notre psychisme … 

Avant d’aller plus loin, je vous encourage vivement à regarder, que dis-je ? à vous concentrer, sur cette conférence intitulée de manière elliptique : Peut-on comprendre d’où provient l’efficacité des mathématiques ?

Elliptique car celles-ci nous permirent de découvrir deux mondes inconnus, dont nous serions tout à la fois le témoin et le résultat éphémère…

C’est encore sur You tube, et ce, depuis 2015.

Pour ceux qui aiment bien avoir la réponse avant même d’avoir écouté toutes les implications de la question, je vais tenter de résumer cette interrogation sur ce qu’il convient d’appeler un mystère, si bien évoqué par ce dandy du XXIème siècle, dont l’élégance de la pensée se pare à bon escient d’un humour discret, si discret d’ailleurs, que le public a parfois un peu de mal à le suivre dans ses accélérations …

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Cela n’a pas toujours été, mais il y a très longtemps que l’Homme se sent isolé du monde qui l’entoure, se prend à douter, en cette absence de dialogue, de la véracité de ce qu’il en sait !

D’une certaine manière, Protagoras fut le premier à décrire ce vertige, quand bien même ce fut pour en conclure que peu nous chaut la pertinence de notre connaissance, pourvu qu’elle nous soit utile.

Ne sommes-nous pas la mesure de toute chose ? … disait-il, sans savoir que cette apparente rodomontade deviendrait une vérité au pays des équations ? …

Pour ceux qui ont succédé au fil des siècles à cette victime de l’agacement talentueux de Platon, le problème de la scission entre le sujet qui veut savoir et l’objet qui n’en veut rien savoir, fut prétexte à dire tout et son contraire, mais plus mystérieusement, à nous construire …

Cet autisme du réel, cette fin de non-recevoir du monde qui nous entoure, ceux qui veulent rester entre eux, l’appellent « la chose en soi » …

La connaissance qui se fabriquerait dans le sujet, est donc, depuis des siècles, mise en accusation par ceux qui s’arrêtent un instant de penser le monde, pour penser notre pensée…

L’efficacité des mathématiques, dès lors qu’il s’agit de décrire le réel, de le prévoir, et plus récemment de l’augmenter de ce qu’il taisait jusqu’alors, reste donc une énigme, d’autant que celles-ci nous permettent, tout à la fois bavardes et muettes, de déchiffrer progressivement celles de l’univers !

Alors, comme Augustin, bien avant Descartes, nous avons apostrophé le doute, mais celui-ci maintint qu’il ne savait rien d’autre que lui-même …

Puis, nous avons tancé notre raison pour n’avoir toujours pas raison de ce mystère !

Ce faisant, nous avons oublié la table rase sur laquelle repose notre culture, car si l’on se pose cette question, qui n’est que le dernier développement en date de ce vieux problème de la connaissance, c’est que nous n’avons aucune idée de l’histoire du Moi, ni même qu’il en a une ! …

Aujourd’hui, ce qui pose problème au physicien, c’est, tout compte fait, l’impuissance de la raison à entrevoir la raison pour laquelle ce que produit son esprit, coïncide la plupart du temps avec ce que dissimule la nature, avec, il faut bien le dire, la mystérieuse complicité de ce bon sens que, pour une fois unanimes, nous intronisâmes, et continuons à vénérer, au moins pour la plupart d’entre nous !

Quelle est donc cette chose en soi qui se laisse désirer, ôtant de temps à autre, contrainte et forcée, l’un de ces voiles dont les forces cosmiques alors grosses du Moi l’ont un jour revêtue ? …

Platon ne pouvait tout dévoiler, mais sa description d’un monde que l’on croit connaître et qui n’est qu’illusion, disait à qui avait des oreilles pour entendre, qu’il se passait bien des choses à l’insu de notre bon sens …

Son monde des Idées dont nous n’avons plus la moindre idée, ce ciel spirituel le plus bas, monde intelligible, émanation de l’Un, comme l’expérimenta Plotin pour l’une des dernières fois en Occident, Albert et Thomas, ces hommes du XIIIème siècle, confrontés à la nouvelle poussée de l’individualisme, s’appropriant d’autorité l’intellect, ces réactionnaires au service d’une cause perdue, à défaut, mutatis mutandis, d’en faire l’expérience, concevaient encore qu’il existe….

N’y ayant plus accès, mais respectueux du message transmis par la tradition, ils entreprirent de démontrer son existence par la seule Raison, ce viatique dont nous avions hérité lors de l’expulsion dont la Genèse parle, à sa manière ! 

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Avant toute chose, en écoutant Etienne Klein évoquer Paul Dirac, ce père évanescent de la physique quantique, cet être à part qu’il sait rendre si attachant, mais plus encore, si fondamental, cet autiste qui dissèque depuis son univers en morceaux ce qui chez nous est devenu automatisme inconscient, je n’ai pu m’empêcher de penser à l’inextricable problème dans lequel s’était embarquée la scolastique du treizième siècle …

A son séquencement minutieux, précis, rigoureux, mathématique, à cette déconstruction de nos représentations dont, en temps dit normal, nous n’avons pas la moindre idée : de l’universel après la chose, à celui qui s’exprime pendant la chose, à l’universel avant la chose que pouvait encore expérimenter Plotin !

De ces trois points de vue, le contenu est toujours le même, seule la forme diffère !

Nous pourrions-nous pas dire qu’il s’agit-là de l’intelligence des aveugles, en prélude à ce que nous sommes devenus ? …

Je parle ici d’un vieux souvenir dont nous n’avons plus souvenir, de ces universaux désormais universellement oubliés, depuis l’ukase émis par le nouveau maître de ce monde, l’individu, qui estima qu’il s’agissait à l’évidence d’une construction bancale, d’une chimère, d’une relique platonicienne, et pour tout dire, d’une commodité de langage qui nous permettait, à partir d’une vue partielle, à tout le moins survolée, de déduire un ensemble constitué …

Pour l’individu qui se projette sur l’écran de la maya, seule la dispersion est une réalité, et toute tentative de retrouver un dénominateur commun, n’est qu’une échappatoire …

Dirac, discret jusqu’au mutisme de ceux qui évoluent dans les abysses, étonné du tour que prennent les choses en surface, de ce que disent les hommes de son époque, déconstructeur de génie, avant que d’aucuns construisent leur réputation sur ce réflexe salutaire … Dirac donc, s’il s’agit de réduire un homme à une idée, c’est aussi cette étrange observation de l’appétit des mathématiques de la physique quantique pour les invariants ! …

Comment reconstituer ce monde en miettes ? Tel était le défi auquel fut soumis Dionysos ! … nous y reviendrons !

Lorsqu’au début du second millénaire, l’individu se retrouva seul avec sa pensée, fruit d’un holdup dont seul Descartes pourra se targuer sans encombre, il découvrit qu’en d’autres mains elle avait abusé de son pouvoir, mais que, tout bien considéré, examiné sous toutes ses faces, dans sa diversité, le Lion n’existe pas, mais qu’il existe des lions …

De même pour l'Homme, n'en déplaise à Augustin et aux humanistes, sa paradoxale et lointaine descendance !

L’intellect, ce fractionnement du monde intelligible, cette appropriation par le fait, ne reconduit pas à l’Un, il se nourrit tout au contraire de ses restes ! …

En deux mots, Albert et Thomas, combattants d’une cause perdue, voulaient décider, par la raison poussée dans ses derniers retranchements, de la réalité des universaux auxquels ils n’avaient eux-mêmes plus accès …

Vue d’en haut, la scolastique est une belle embardée de l’évolution, mais celle-ci repris bientôt son inexorable cours, et le nominalisme, ce témoin de notre doute existentiel, écarté le temps d’un magistral adieu au passé, repris ses droits …

Passons brièvement sur ceux qui comme Occam, ont fini le travail, mais un autre voulu se distinguer par son radicalisme, légèrement réchauffé, il est vrai, si l’on songe à Protagoras ! ...

L'époque était au non-retour, à la table rase cartésienne, les voisins français du penseur de Prusse orientale, n'avaient-ils pas fini par couper la tête du roi ?

L'absence de nuances n'était-elle pas le ciment de la première Europe ?

Il fallait à cette époque d’émulation des assassins, une réponse à la hauteur : les universaux, ce monument platonicien, avaient disparu dans l’indifférence générale, restait à détruire l’échafaudage, la connaissance …

Comment faire mieux que couper un homme en deux si ce n’est de lui couper toute possibilité d’accès à la vérité ?

Kant trouva la solution : notre connaissance, intégralement élaborée dans le sujet, sans se soucier jamais de l’objet, de ses désirs non exprimés, décidant jusqu’à la relation de cause à effet, comment aurait-elle commerce avec la Vérité ?

Il faut donc abolir ce dernier des privilèges !

La primauté kantienne de la Raison, cette idéologie qui ne dit pas son nom, intime à la nature l’ordre de répondre à ses questions, au moins selon ce qu’elle a envie d’entendre, et préfigure ainsi les procès staliniens …

Staline fut finalement réfuté par l'opinion, eu égard aux millions de mort de toutes les guerres, à commencer par celle qu'il fit à son propre peuple, mais pas Kant dont on a oublié la contribution essentielle à notre mort cérébrale, à l'amputation de notre légitime ambition de connaître, et qui jouit encore d’une certaine réputation dans les milieux scientifiques, et plus encore chez les épistémologues en panne d’imagination …

*

*        *

Nous le savons désormais, notre corps, cette poussière d’étoiles, provient du cosmos, de cette nucléosynthèse dont personne ne saurait décider si elle est le fruit d’un hasard aux larges épaules, ou l’étape intermédiaire d’un grand dessein dont nul ne réclama jamais les droits d’auteur …

Quoi qu’il en soit, il aura donc fallu des milliards d’années pour édifier ce chef d’œuvre, ce qui n’avait pas échappé aux sculpteurs grecs, laissant aux symboles, faute de mieux, le soin de parler aux initiés du petit dernier qui devait sortir de la métamorphose en cours du psychisme *.

Le petit dernier, c’est vous et moi, mais nous n’en avons plus souvenir !

Qui d’ailleurs serait là pour nous dire un mot sur nos premiers pas, puisque nous dénions ce droit à la mythologie, notre mère à tous ?

Moi, c’est aussi et d’abord un mot !

Corvéable à merci, ne l’employons-nous pas des centaines de milliers de fois au cours de notre courte vie, afin de désigner cet intime secret dont nous ne savons paradoxalement rien ou pas grand-chose, ni d’où il vient, ni quand il vint, ni qui il est, dont nous ignorons encore, qu’en toute dernière minute, il apparut sur notre Terre, à laquelle il doit tout ? …

Ce qui au passage confère à cette dernière un rôle que nous n’avions pas soupçonné ! …

Avant de nous pencher sur son berceau, ce qui, à tout seigneur, tout honneur, revint aux mythes, nous pouvons apercevoir quelques-unes de ses tentatives d’affirmations plus ou moins maladroites dans cette histoire qui nous précède de peu et nous prévoit …

De Plotin, qui emmène son Je en voyage au pays de l’Un, en passant par Pélage qui revendique, contre l’antique et manichéenne prédestination augustinienne, le tour de l’individu,  la responsabilité de son destin, par le tsunami  nominaliste dont les universaux ne se relèveront pas de sitôt, pour finir par Descartes dont le Je s’approprie la pensée pour être sûr d’exister ...

Autant d’extorsions "bon enfant"  que les anciens grecs n’auraient su imaginer, eux pour qui la pensée était un témoignage des dieux dont ils se savaient alors aimés !

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*       *

En Grèce, l’époque d’Homère est sur le point de s’achever, et s’il fallait la caractériser, je retiendrais un seul instant, cet instant où, avant de se lancer à corps perdu dans la transe rythmique, il appelle les muses, s’abandonnant totalement à ces entités qui vont lui permettre d’être présent au passé.

Aveugles à la nécessité de l’aveuglement des aèdes, à leur apprentissage dans le noir absolu des caves initiatiques, oublieux de ce que nous fûmes, nous avons fait de ces introductions, un simple formalisme, mais, comment se formaliser de cette ignorance qui nous construit ? …

C’est alors que nous assistons au surgissement d’un mutant, l’individu, dont l’approche est bruyamment signalée, comme ce fut le cas pour Dionysos, par un cortège d’incongruités, qui vont,  nouvelles représentations carnavalesques, de l’abolition du temps cyclique qui remplace ce qu’il détruit, à l’intériorisation d’un temps linéaire qui décide de notre fin, à la migration de l’enfer, depuis le souterrain jusqu’au plancher des vaches, au besoin de salut de l’individu qui, pour ne plus rechercher la gloire, ne se résout pas pour autant au destin poétique d’une feuille jaunie qui tombe sur le sol aux premiers frimas …   

A la scène, la tragédie de l’individu remplace l’épopée des héros, la poésie lyrique chante le besoin de salut de chacun dans l’au-delà, en lieu et place de la gloire d’un seul auprès de ceux qui restent ici-bas pour un temps encore …

Mais, pour en revenir à cette question d’Etienne Klein qui souligne, tout à la fois, son honnêteté intellectuelle, et l’abîme devant lequel nous sommes après le sprint séculaire de la physique quantique, je voudrais revenir sur ce constat que fit Richard Feynman, quelques trois siècles après Kepler, et que l’on pourrait résumer ainsi : la physique et son allié providentiel des mathématiques, ne fonctionne si bien que parce qu’elle a su se contenter d’une toute partie du mystère de l’univers …

Si ces deux-là avaient eu connaissance de l’histoire du Moi, si leurs universités ne les avaient pas amputés du savoir de la mythologie, n'auraient-ils pas ajouté que c’était bien ainsi, qu’il fallait que le cosmos se donne le temps de sculpter le cerveau, ce filtre intransigeant qui ne laisse passer du mystère de l’univers que ce qui ne peut menacer l’autonomie du Moi ! ***

Alors, je vous invite à un voyage interdit, interdit depuis que l’anthropologie servile gratte le sol à la recherche de quelque tesson de poterie à interpréter, voire, graal du manieur de truelle, d’un os ou deux à ronger, après que le temps, ce mal dominant, s’en soit repu, privée pour ce temps d’obscurantisme, quoi qu’on en dise, de l’accès à cette mine à ciel ouvert qu’est la mythologie …

Pour ceux qui ne pensaient pas encore le monde de manière abstraite, les personnifications des forces à l’œuvre sont : Zeus, ce dieu, disons-nous sans plus savoir ce que ce mot veux dire, à tout le moins cette entité spirituelle si proche des hommes au stade de sa propre évolution, qu’il en a encore certains défauts ; Héra, personnification de la jalousie qui morcelle, sépare ce qui est un; Perséphone, conscience des hommes lorsqu’ils n’auraient su se réduire à cet espace limité du corps; Dionysos Zagros, son enfant, né trop tard au regard de l’évolution, et qui sera mis en pièces par les Titans, ces forces terrestres désignant, paradoxalement sans exagération, nos cinq sens ; Sémélé,  la mère mortelle du second Dionysos, celui que nous croyons connaître, né des restes du cœur de Zagros, siège universel de l’âme jusqu’il y a peu, qui fertilisèrent celle qui voulut voir la nature astrale de Zeus et fut instantanément consumée, comme ce serait notre cas si nous n’avions pas ce filtre du cerveau entre le cosmos et nous…

Que dire de plus du drame qui se prépare après cette présentation des forces en présence ?

Dionysos Zagros, conscience unitaire qui n’a pas conscience d’elle-même, qui n’a pas de mots pour la chose en soi qu'il fait naturellement sienne, pour laquelle le soi de l’autre ne fait ni mystère ni bande à part, est, à l'instigation d’Héra, mis en pièces par les titans ...

Héra, cette grande jalouse qui ne sait rien des conséquences de sa pathologie, à qui, cependant, depuis cet exploit macro et microcosmique, nous devons notre Moi, si l’on veut bien lire l’évolution en faisant fi de notre morale humaine, trop humaine !… 

L'irruption de Dionysos, l'autre, le différent, donc le Moi (n'est-ce pas toujours un peu vrai ?), se fait au prix du morcellement de la conscience et du savoir entre le sujet et l'objet! 

Pour en revenir aux mathématiques, ce langage de la nature, que savons-nous du langage en général ?

Que savons-nous de celui des métaux, cette mémoire du cosmos, que fréquentaient encore Pythagore et Paracelse dans le secret des mines profondes, que savons-nous de celui des âmes qui ont passé le seuil de la mort, que savons-nous enfin de celui du Verbe, annoncé en temps voulu dans les mystères d'Ephèse, décidément las des frasques de Zeus, et qui se fit chair au début du premier millénaire ?

 

 

*comme le cordage enroulé qui symbolise le labyrinthe des pensées ; d’une pensée l’autre aurait pu dire Céline ! ...

** C’est à peu près à la même époque que l’individu s’apparaît à lui-même dans les Upanisads, condensé inconsistant de désirs et d’ignorance qu’il convient d’éteindre au plus vite en soi pour retrouver le Soi ou atman, cet affleurement du Brahman, cette présence de l’Un dans le multiple …

En réalité, c’est un trompe- l’œil, car cette mise par écrit fige, à regret souvent, pour des raisons qui restent à mettre à jour, une tradition orale continue et très ancienne.

Ce qui explique le grand écart entre ce premier mouvement de rejet, toujours vivace dans le conservatoire de la tradition hindoue, et l’appétit des anciens grecs pour la vie, ses beautés, pour le savoir, pour les idées, pour la liberté, bref cette germination du Moi, c’est cette évolution qui ne s’arrête pas à ce qui l’entrave, cherche une énergie nouvelle, quitte à changer d’horizon ou de continent …

Entretemps, il est vrai, Zoroastre, le maître de Pythagore et de Platon, fut-ce par enseignement interposé, avait incité son peuple à ne pas oublier la grande aura solaire, mais pour autant, à accepter cette terre, à la transformer …

***dans le mythe de Dionysos, Sémélé, simple mortelle, est consumée lorsque « à son corps défendant » Zeus, personnification de l’astral, se montre à elle …

 

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