Finalement, Einstein avait tort ! ...

 - Ah la belle affaire ! ... Tout le monde s'en fout !...

- Soit, mais, ne boudons pas notre plaisir : Niels Bohr avait donc raison !

- raison devant qui ? devant quel tribunal que nul ne convoque et qui n'a plus à connaître des raisons de ce duel oublié ? ...

- qui parle d'un procès ?

- moi ! ... je t'accuse! ... je t'accuse de rêver à cette époque où la toute jeune physique quantique enflammait les esprits, faisait la une des journaux, à Paris, Londres, et jusqu'au New York Times !...

- oui, au moins, en ces années-là, les gens s'intéressaient à ce qu'ils ne voyaient pas !

- si je te suis bien, ils auraient donc dû s'intéresser à la guerre en gestation ...

- pourquoi dis-tu ça ?

- parce que personne ne l'a vu venir, ou, n'a voulu la voir venir, parce qu'elle s'acheva de la manière que chacun sait, ou ne sait pas ...

- ne sait pas ?

- oui, derrière le nombre de morts irradiés qui, tout bien considéré, ne se distingua de la grande boucherie qu'au regard de l'économie de temps et de moyens mobilisés ... derrière le martyr de cette population embringuée, comme tant d'autres, dans une spirale d'événements néfastes, refusant pour autant d'abjurer sa foi en l'Empereur, en ce qui tenait encore debout dans leurs représentations bousculées...

- as-tu oublié le comportement des japonais en Chine ?

- qui pourrait l'oublier ? ... mais, qu'avaient-ils à voir ceux-là avec les enjeux de la géopolitique ?  ... l'amalgame au service de la morale, voilà ce qui nous tue et pourquoi l'on tue ! ... je t'ai parlé de populations embringuées ...

- au fond, tu as raison ... ne sommes-nous pas nous-mêmes embringués dans ce qu'il convient de penser de l'histoire ?

- puis-je continuer ?

- je t'y encourage !

- au mépris de l'intime vérité, les vainqueurs, à qui revenait une fois de plus d'écrire l'Histoire, nous convièrent à une cérémonie bizarre qui sanctifiait la rencontre improbable entre morale et efficacité ?... alors, devant de tels arguments, nous nous sommes empressés d'oublier les images indicibles de ces pauvres gens, hagards, dont la peau fondait et s'égouttait au bout de leurs doigts telle une cire trop molle ... les ampoules du bal musette ne venaient-elles pas de s'allumer dans les décombres de ce que nous nommons encore "notre civilisation" ? ...

- Einstein peut-il en être tenu responsable ?

- Non, mais, une fois le nuage dissipé et les lampions éteints, tout s'était brutalement accéléré ... en quête de sensationnel, esclaves du profit, plus que jamais synonyme de vie, les médias réduisaient déjà, jusqu'à la caricature, la complexité du monde, et l'image édifiante du savant d'avant-guerre, propulsée à la une du Time en 1946, sur fond de champignon atomique, devint toute relative ! ...

- quand je disais qu'il avait eu tort, je ne pensais pas à cet épisode ...

- je sais, mais pour en revenir à ton "Niels Bohr", je dirais que, là où il est, plus personne ne boude, et pour tout te dire, ça doit lui faire une belle jambe ! ... est-ce pour autant qu'il se fera ce nom qu'il ne sut se faire alors qu'il était encore en vie ?... en avait-il d'ailleurs envie ? ... tout juste cette information venue sur le tard, suscitera-t-elle une pensée émue chez ceux qui, de plus en plus clairsemés, à l'image de leurs cheveux et autres souvenirs, visitent encore sa tombe ...

- façon de parler, eu égard à l’exiguïté des locaux, depuis que l'on ne sait plus construire cette dernière demeure comme il se devait en Égypte! ...

- j'aime ta façon de reconsidérer le présent à la lumière du passé, la dérive du langage et de nos représentations ... mais en l'occurrence, je réitère : le débat qui les opposa n'intéresse plus personne ...

- c'est sans doute que l'on ne sait plus le mettre à notre niveau ... si tu veux bien, déplaçons les phénomènes quantiques, du monde mystérieux où ils se produisent, à ce monde si familier au sein duquel nous évoluons; qu'en est-il réellement de ce phénomène étrange dit de "l'intrication" ? ...

- nous voilà enfin au cœur du problème ! ...

- "au cœur", tu as raison car en l'occurrence, notre cerveau, à l'instar de celui d'Einstein, disjoncte à l'évocation de ce simple mot et de ce qu'il implique, vois plutôt : si j'agis sur un individu qui déambule sur les quais de Seine, son jumeau en visite à Tokyo, réagit instantanément ...

- cela peut intriguer et effectivement intéresser le plus grand nombre, mais tu oublies que les phénomènes étranges qui agitent le monde infra-microscopique, cessent à notre échelle, pour rejoindre bien sagement leur place depuis laquelle, chaque chose, chacun, serait bien en peine de communiquer à distance ...

- figure-toi que je ne l'avais pas oublié, c'était une forme de parabole moderne pour tenter d'accéder à un mystère ... quand bien même je ne serais pas aussi catégorique que toi pour dire que notre monde est imperméable à ces phénomènes ...

- eh bien, je vais t'étonner, car je vais t'expliquer la véritable raison pour laquelle Einstein n'était pas à l'aise avec cette action à distance, avec "les forces" en général ...

- l'aurait-on surpris en défaut d'intelligence ?

- cela n'a rien à voir avec ses possibilités, mais bien plutôt avec ses impossibilités ...

- si tu veux t'expliquer, soit plus clair !

- je vais l'être, à condition que tu sois patient et ne m'interromps pas pour un oui ou pour un non, comme il est de mode ...

- je m'y engage!

- si l'on considère l'évolution humaine du seul point de vue qui vaille, c'est-à-dire du point de vue psychique, Einstein - cela ne fut jamais entrevu ! appartient à une époque qui était sur le point de s'achever ...

- un homme du passé, dirions-nous !

- décidément, le temps de ton écoute vaut ce que vaut ton engagement !

- pardon !

- soit ! ... ce que nous appelons du haut de notre courte vue "le passé" ne peut en aucun cas rendre compte de cette époque très longue, à notre échelle au moins ...

- et quelle est cette échelle ?

- quiconque tente d'y descendre, arrive rapidement au dernier barreau, avant le grand trou noir ...

- quelqu'un a bien posé ce barreau !

- oui, son nom est Hérodote ... il voulait enquêter sur nos antiques péripéties, mais la scène du drame était trop ancienne, ses éléments dispersés, les témoignages incertains ... il dût donc se contenter de ce qui venait de précéder ... mieux vaut tard que jamais me diras-tu, mais autant dire que, de ce qui précède le cinquième siècle avant notre ère, nous ne savons rien !...

- Alors, comment procéder ?

- comme nous le faisons désormais, nez au sol, tentant de faire parler quelques pierres empilées, quelques tessons de poterie, autant d'os à ronger, avec beaucoup d'imagination, on peut remonter jusqu'aux comportements, mais pour ce qui concerne ce qu'il se passa sous nôtre voûte crânienne, que nenni !

- quid alors de la relation entre la voûte crânienne et la voûte céleste ?

- je te vois venir, tu penses aux hindous, mais en occident, c'est au dessus de nos forces, alors nous l'avons niée ! ... il était plus facile de se fier aux apparences, de nous déduire de ces êtres qui ont tout l'air d'une ébauche et dont le regard nous trouble ...

- toute la science ne conduit-elle pas à ce constat ?

- bien sûr ! ... privée d'un GPS, elle nous emmène dans une impasse ...

- qui songerait désormais à se priver d'un GPS ?

- la science !

- c'est pourtant bien elle qui l'a créé !

- oui, mais elle en a détruit un autre !

- lequel, dis-moi ?

- le mythe !

- tu plaisantes !

- pas le moins du monde ! ... le temps est venu de ne plus plaisanter à son sujet ... Il s'agit-là d' un mode de connaissance dont nous nous sommes passés depuis plus de deux millénaires, tels des chercheurs d'or qui s'échineraient dans un ruisseau parcimonieux à quelques mètres d'une mine à ciel ouvert ...

- comment cela est-il possible ?

- le gâchis n'est-il pas dans la nature ? ... combien de bébés tortues atteignent la première vague salvatrice ? ... et comme pour bien d'autres choses, n'en avons-nous pas fait un art ?

- comme cela, spontanément !

- non, quoique nous en disions, nous sommes très rarement propriétaires de nos représentations, c'est un héritage qui se passe de notaire et que personne ne refuse, ne sachant rien du passif ...

- tu as des noms ?

- en doutes-tu un seul instant ? ... voilà un procès qu'il faudrait ouvrir, à titre posthume certes, mais afin que les hommes puissent revivre, fiers de leurs racines, sachant enfin d'où ils viennent, à quel prix ils sont devenus des individus, tentent d'être libres, et qui pensent, jusqu'à penser qu'ils l'ont été ! ...

- beaucoup ne vont pas jusque là ! ... toutefois, c'est une bonne plaidoirie, mais cela ne me dit pas qui sont les accusés !

- les principaux responsables de notre condamnation des mythes et donc de notre ancienne relation à ce monde dont nous ne savons plus rien, ou ne voulons plus rien savoir, sont : Platon pour ce qu'il en a dit, et ce qu'il en fit, et Aristote, pour son réquisitoire dérisoire, où l'argument d'autorité tient lieu d'argumentation ...

- ce qu'en ont dit Platon et Aristote ne m'étonne guère, on les savait en rupture, mais ce qu'en fit Platon, peux-tu t'expliquer sur ce point ?

- bien volontiers, car là est le nœud du problème, la cause plus de deux fois millénaire de notre fourvoiement ... pour avoir vertement critiqué les mythes, Platon ne résista toutefois pas à la tentation d'en créer de nouveaux, la caverne, le char ailé, etc. ... et c'est là que le bât blesse, car il habilla ainsi un concept que lui maîtrisait mais jugeait difficile d'accès, pour mieux se faire comprendre de ceux qu'au fond de lui, il méprisait ... d'où nous avons déduit que les véritables mythes, avaient été construits de la sorte, avec le résultat que l'on sait ... il s'agit là d'un malentendu considérable et persistant qui nous coupe d'une fabuleuse source de connaissance ...

- je te trouve bien dur, n'avait-il pas raison d'y voir ici, des contes de nourrice, là, des projections des hommes sur les dieux, qui non seulement leur ressemblaient mais faisaient souvent pire qu'eux ?

- encore une fois, les mythes ne sont ni habillage de constructions intellectuelles, ni projections psychologiques, c'est un mode de relation oublié avec une partie elle aussi oubliée du monde suprasensible, un tableau d'images, qui s'est éteint au fur et à mesure de la montée en puissance de l'entendement, de la raison, de la logique ...

- ceci expliquerait le comportement scandaleux des Dieux dénoncé par Platon?

- le monde auquel les mythes donnent accès, n'est pas notre monde, la morale n'y a pas lieu car ce n'est pas son lieu, celui qui l'a expérimenté de son vivant, appelé par la grâce ou par initiation, en revient transfiguré ou consterné, "stupeurs et tremblements" fut-il dit par certains qui en revenaient ... les soufis perses en savent encore quelque chose ...

- c'est difficile à concevoir !

- en effet, à tout le moins pour qui ne s'est pas penché sur ce mutant qui apparaît à l'horizon de l'histoire, quelque part entre Homère et Platon ... ce mutant, c'est toi, c'est moi, c'est l'individu en rupture de ban ... il s'éloigne du ciel, de la nature, de sa tribu, de son clan, de la loi du sang ... et, ultime achèvement : "de lui-même ! " ...

- je ne sais si ce résumé est vrai, mais s'il peut m'éviter de retourner à l’École ! ...

- je comprends ton doute, mais l'avantage de Platon et d'Aristote, c'est que de ce monde en miettes, à la différence de leurs prédécesseurs emportés dans la tourmente, ils nous ont laissé plus que quelques fragments ... il te suffit donc de lire deux ou trois passages, de ceux qui ont fait tant de mal à nos représentations ...

- je te vois venir ! ... n'as-tu pas Newton, cette autre figure tutélaire en ligne de mire ? ... ne s'était-il pas trompé sur la nature de la lumière, mais déjà, une fois de plus devrais-je dire, son aura, acquise en bien d'autres domaines, l'avait préservé des critiques qui pourtant s'avérèrent bientôt justifiées ?

- les choses s'accélèrent, et nos prises de conscience ne sont pas en reste, l'erreur de Newton fut corrigée en moins de deux siècles ... curieusement, très curieusement, celle de Platon et plus encore d'Aristote sur les mythes, après plus de deux millénaires, personne n'en parle ...

- c'est stupéfiant !

- d'autant que ceux qui devraient questionner cette erreur, cet acharnement, les perpétuent ...

- tu penses à qui ?

- tu dois bien t'en douter !

- Einstein ? ... mais où est le rapport ?

- tu vois bien qu'il freine des quatre fers dès lors qu'il s'agit d'action à distance, c'est ainsi qu'il en vint à redéfinir la loi de la gravité; c'est également pour cette raison qu'il se sentait étranger au mystère de l'intrication, pour lui les phénomènes sont locaux, il est l'homme du monde fragmenté ...

- comment alors reconstituer un ensemble harmonieux?

- dans notre malheur nous fut confié un viatique ...

- les choses sont finalement bien faites !

- je ne sais si tu te moques, mais écoute bien ceci : la logique est une colle !

- et Einstein dans tout cela ?

- avec Aristote, il dira qu'une chose est "ici ou là", mais jamais "ici et là", jamais les deux à la fois, à tout le moins ... cela ne serait pas "raisonnable !"...

- point besoin d'Aristote pour se représenter les choses ainsi, ne suffit-il pas du simple bon sens ?

- épuise-le ton simple bon sens, tant qu'il en est encore temps !

- encore temps ?

- oui, le temps que les conclusions de la mécanique quantique décontaminent nos cerveaux, les déprogramment, si tu préfères ...

- toi qui n'est plus sur ce programme, aurais-tu localisé dans le temps un monde où les phénomènes n’étaient pas locaux ?

- moi, non, mais le mythe oui !

- alors, je suis impatient !

- je peux l'envisager, mais avant cette révélation, comprends bien la chose suivante : le monde dit "local", fragmenté, en miettes, c'est dans notre conscience qu'il existe ainsi, et depuis peu !

- donc le mythe sait ce qu'il en est de la réalité, et de ce que notre conscience en a fait !

- il y a des raisons à cela, mais c'est ainsi !

- te voilà bien intriguant ! ... et quelles seraient ces raisons ?

- le temps nous manque, mais je vais t'en donner une qui me parait s'imposer : c'est le simple fait que nous ayons cette discussion ! ...

- je prendrai le temps d'y réfléchir, mais en attendant, tu as, bien évidemment, un mythe qui établirait tout cela de façon claire !

- il y en a plusieurs, et pour n'en citer que deux, je dirais : "Le rapt de Perséphone", "La mise en pièces de Dionysos l'ancien"; ce dernier étant on ne peut plus explicite ...

- je ne sais pas pour qui, depuis qu'ils ne parlent plus aux hommes, ils doivent, j'imagine, murmurer à l'oreille des chevaux, car dans mon entourage, nul n'en eut jamais communication ...

- la question est : seront-ils, ceux-là, à l'arrivée ? ...

- bon, soit !... alors ce Dionysos ?

- il y a deux Dionysos !

- n'en suffisait-il pas d'un ?

- tu ne crois pas si bien dire : Dionysos, celui que chacun croit connaître, réduit à quelques orgies et à quelques vendanges, dès lors que l'on veut bien le décontaminer de nos représentations serviles, dès lors que nous voulons savoir qui nous sommes vraiment, et d'où nous venons, car tel est l'enjeu !...

- comme tu y vas ! ...

- Dionysos, disais-je, c'est l'autre, le différent, le scandaleux, le subversif ! ... bref, ce que la société, ataviquement tribale, pensait alors de "l'individu" à peine apparu ... ce qui fit scandale, c'est précisément sa singularité, mais, comme il semblait porté par une lame de fond, décidément incontournable, suivi qui plus est par les femmes, il fallut bien l'intégrer ...

- et comment s'y prit-on ?

- il y a ce qui est évident, et ce que l'on peut supposer ...

- partons donc de ce qui est évident !

- le mythe de Dionysos qui signale, nous l'avons vu, l'apparition d'un mutant, "l'individu", dirions-nous désormais, comme s'il avait toujours existé, est bien antérieur à la démocratie athénienne, et pour cette simple raison qu'il en est la cause ...

- comment ont-ils faits pour gérer tout à la fois leur raison d'être et ce chaos ?

- c'est là qu'intervient ma supposition : pour calmer les ardeurs, les revendications enfin libérées, ils conçurent et promulguèrent la rencontre inédite de trois mots que n'auraient jamais prononcés ni les dieux ni les héros, devenue devise, règle de conduite, que chacun pouvait faire sienne : "rien de trop !"

- la racine de cette devise serait donc le chaos ?

- cela ne te semble pas évident ? ... n'est-ce pas une réponse, voire une admonestation adressée à ceux qui devaient apprendre à marche forcée les règles de la vie entre égaux ? ... la subtile géographie de la liberté ? ... L'horizontalité de l'Agora n'aurait su se passer de la verticalité des concepts ! ... Le roi prêtre mycénien n'était plus là qui s'appropriait la loi ! ... Le temps était venu où la morale n'appartient à personne, mais il revient à chacun de la faire sienne !

- tu me disais qu'il y a deux Dionysos, je ne pense pas que celui que tu viens de décrire, si loin de la sympathique caricature que nous en avions retenue, et pour autant si proche de nous, suffisent à dédoubler le personnage ?

- oui, tu as bien raison, il y a deux Dionysos car il y a deux mondes : celui d'avant, du rêve éveillé, où rien n'est local, fragmenté, où l'homme n'est pas séparé de l'Homme, de la nature, du cosmos, du monde des esprits ... c'est cet état de la conscience unitaire qu'incarne Dionysos Zagreus ...

- si mon souvenir est bon, il fut mis en pièces par les titans ...

- oui, nos titanesques cinq sens ! ... mais celui-là, celui que nous étions avant de savoir qui nous sommes, nous n'en avons plus souvenir, et le Dionysos que tu connais un peu mieux désormais, est le résultat de ce meurtre ...

- ce n'est donc pas un enfant de l'amour ?

- sommes-nous tous conçus de cette façon, ou fallait-il que nous vivions, coûte que coûte ? ... la question reste ouverte !... mais, pour en revenir à ce monde où se joue le drame cosmique, et, "accessoirement", notre sort, la morale humaine, trop humaine, comme aurait dit Friedrich, n'a pas cours ...

- tu nous emmènes bien loin, et je ne suis pas sûr que tout cela explique les réticences d'Einstein !

- c'était ma manière de contextualiser sa conscience, mais, si tu préfères il en est bien d'autres ...

- plus accessibles ?

- je ne sais pas, je te laisse juge : Avait-il lu Plotin qui nous disait, retour de voyage hors du corps : " Il faut que l'âme soit ainsi ... et l'on ne doit pas se montrer incrédule en estimant qu'il est impossible qu'une seule et même chose se trouve en plusieurs endroits ..."

- mais encore ?

- lorsque qu'il croit faire Niels Bohr échec et mat en lui assénant que "Dieu ne joue pas aux dés!", celui-ci aurait pu lui répondre par la bouche d' Héraclite, retour d'initiation : "Dieu est un enfant qui joue!" ...




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