Darwin, imposteur ou miroir ?
Entendons-nous bien ! les reproches que l'on pourrait faire à la thèse de Darwin, tiennent plus à ce qu'on lui a fait dire, qu'à ce qu'il a dit réellement ...
Qui plus est, comment son emprise sur nos esprits eut été si rapide et si durable, si nous n'avions été prêts à l’accueillir ?...
Pour exemple, imaginez l'improbable succès de Descartes proclamant tout de go son "je pense donc je suis!" en plein rite chamanique d'une tribu amérindienne, ou lors de la procédure d'inquisition contre Giordano Bruno, ou bien encore, ne résistant plus à son petit effet, au plus fort d'une réunion secrète de la Camorra !
En ce sens, Darwin, comme toute erreur qui vient à point nommé, était donc nécessaire à nos évolutions !
Notre but n'est donc pas de lui intenter un énième procès ( laissons cela aux créationnistes qui trouvèrent là un os à ronger ), mais de caractériser le stade d'évolution de notre conscience.
Une ou deux rectifications tout de même, avant de commencer en ce sens : Darwin, qui ignorait tout du génie génétique, n'a jamais dit que la girafe allongea son cou pour quérir cette pitance qui, insensiblement, s'éloignait du sol en raison de nouvelles conditions climatiques, mais que ce nouvel environnement favorisa les individus nés par hasard avec un long cou, handicap plus ou moins fatal dans l'environnement précédent...
Tout bien considéré, pour Darwin, il n'y a pas beaucoup d’intelligence dans tout cela, juste le hasard d'un changement d'environnement qui fait, des faibles d'hier, les forts d'aujourd'hui ...
Le hasard serait-il donc moral ? sur ce sujet, il ne s'est pas exprimé ! ... cela lui rappelait-il des souvenirs d'enfance où il lui fut dit que "les derniers seraient les premiers ?"...
A la même époque, légèrement avant, Hegel, en lieu et place du hasard darwinien, voyait l'esprit partout à l’œuvre ... Mais c'est Darwin qui eut la faveur de nos suffrages, alors que le penseur d'Outre-rhin fut emporté, loin, très loin, de nos représentations, au pays des Nibelungen.
Foin de tergiversations ! ... Darwin était nécessaire! ... ne serait-ce qu'à la création du mouvement créationniste ! Mais, si c'était là sa seule utilité, je vous le dis tout net : je n'en parlerais même pas !...
Pour clore cette critique, j'ajouterai que l’intuition qu'il eut de l'interaction entre l'environnement et le vivant, pour être nécessaire, fut terriblement incomplète, en ce sens qu'elle oublia le cosmos qui joua un rôle primordial dans ce que nous sommes : "poussières d'étoiles", cela nous le savons depuis peu! ... mais bien plus encore, dans nos évolutions passées, comme dans celles à venir ! ... cela, il nous faudra bientôt l'apprendre !
Pour tenter d'y voir clair, il nous faut sortir enfin du débat imposé par ces deux frères ennemis, créationnistes et darwinistes, qui, secrètement s'entendent comme larrons en foire pour occuper le terrain de nos représentations, et occulte la très grande complexité du mystère des origines de l'univers, et partant, la nôtre ! ...
Il est en effet plus que temps de nous extirper de ce faux débat, étroit, exclusif, sclérosant, hypnotique, entre la science qui dirait le vrai, et certains textes dont il nous est dit qu'ils furent "révélés". Aux créationnistes qui brandissent les six jours de la création comme s'il s'agissait d'une guerre, je demanderai de quitter l'interprétation littérale pour d'autres rivages :
" Mesdames, Messieurs, si votre combat vous laisse un peu de temps libre, je vous laisse le soin d'approfondir le sujet suivant : la bible a parlé des sept jours de la genèse, soit ! ... mais, savez-vous que chaque jour de la semaine correspond à un état planétaire ... les correspondances sont, il est vrai, beaucoup plus évidentes dans les langues anglaise et allemande. Ainsi, saturday est saturne, sunday est soleil, monday est la lune etc."
Aux darwinistes arc-boutés sur ce qui fut nécessaire mais non décisif, je proposerai, sans abandonner l'interaction entre le vivant et son environnement immédiat, d'examiner celle, plus fondamentale, qui relie le macrocosme et le microcosme ...
A ceux des créationnistes, d'autant plus évolués qu'ils cherchent un sens à cette indubitable évolution, je proposerai la lecture d'Anaximandre, premier parmi les physiciens pré-socratiques et, selon moi, précurseur du "dessein intelligent", qui voyait l'Homme passer par tous les stades de l'évolution, à commencer par celui du poisson, pour rejoindre enfin cet aspect qui lui est conforme depuis l'origine...
Platon s'est-il inspiré de lui pour ses "idées", ou est-ce une vérité accessible aux seuls initiés ?
Pourquoi les premiers chrétiens, protégés par les catacombes de la dogmatique romaine tout en surface, avaient-ils pour symbole du Christ, non la croix de douleur, mais ces poissons stylisés, symbole des retrouvailles cosmiques ?
A Darwin, lointain enfant du sphinx, je voudrais rappeler, ce qu'il peut comprendre désormais en cet endroit où l'évolution forme un tout : passé, présent, futur ... avant que la lente histoire de l'Homme ne la séquence : le sphinx est un livre de pierre ouvert à la page qui exprime le mystère de l'Homme comme harmonie des forces de l'aigle, du lion et du taureau, soit du corps astral, du corps éthérique et du corps physique ...
En conclusion, provisoire :
Darwin était indispensable à cette étape de l'évolution où l'homme doit observer la nature, les phénomènes, sans être importuné par ce qui se passe derrière ce décor.
Ce temps était compté, car voilà venu le temps de la physique quantique ! ... mais combien de temps s'écoulera avant que ses découvertes affectent nos représentations ? ...
L'homme darwinien, désormais ultra-majoritaire, se sait doté d'un corps, surmonté d'un cerveau qui fit de nous la cerise sur le gâteau de l'évolution, le hasard servant de levure ...
Zeus nous chassa du banquet que nous partagions avec les dieux. Fort heureusement, il ne parvint pas à nous priver de dessert ! ...
Prochaine communication : la matière noire signe-t-elle la fin du matérialisme ?
Qui plus est, comment son emprise sur nos esprits eut été si rapide et si durable, si nous n'avions été prêts à l’accueillir ?...
Pour exemple, imaginez l'improbable succès de Descartes proclamant tout de go son "je pense donc je suis!" en plein rite chamanique d'une tribu amérindienne, ou lors de la procédure d'inquisition contre Giordano Bruno, ou bien encore, ne résistant plus à son petit effet, au plus fort d'une réunion secrète de la Camorra !
En ce sens, Darwin, comme toute erreur qui vient à point nommé, était donc nécessaire à nos évolutions !
Notre but n'est donc pas de lui intenter un énième procès ( laissons cela aux créationnistes qui trouvèrent là un os à ronger ), mais de caractériser le stade d'évolution de notre conscience.
Une ou deux rectifications tout de même, avant de commencer en ce sens : Darwin, qui ignorait tout du génie génétique, n'a jamais dit que la girafe allongea son cou pour quérir cette pitance qui, insensiblement, s'éloignait du sol en raison de nouvelles conditions climatiques, mais que ce nouvel environnement favorisa les individus nés par hasard avec un long cou, handicap plus ou moins fatal dans l'environnement précédent...
Tout bien considéré, pour Darwin, il n'y a pas beaucoup d’intelligence dans tout cela, juste le hasard d'un changement d'environnement qui fait, des faibles d'hier, les forts d'aujourd'hui ...
Le hasard serait-il donc moral ? sur ce sujet, il ne s'est pas exprimé ! ... cela lui rappelait-il des souvenirs d'enfance où il lui fut dit que "les derniers seraient les premiers ?"...
A la même époque, légèrement avant, Hegel, en lieu et place du hasard darwinien, voyait l'esprit partout à l’œuvre ... Mais c'est Darwin qui eut la faveur de nos suffrages, alors que le penseur d'Outre-rhin fut emporté, loin, très loin, de nos représentations, au pays des Nibelungen.
Foin de tergiversations ! ... Darwin était nécessaire! ... ne serait-ce qu'à la création du mouvement créationniste ! Mais, si c'était là sa seule utilité, je vous le dis tout net : je n'en parlerais même pas !...
Pour clore cette critique, j'ajouterai que l’intuition qu'il eut de l'interaction entre l'environnement et le vivant, pour être nécessaire, fut terriblement incomplète, en ce sens qu'elle oublia le cosmos qui joua un rôle primordial dans ce que nous sommes : "poussières d'étoiles", cela nous le savons depuis peu! ... mais bien plus encore, dans nos évolutions passées, comme dans celles à venir ! ... cela, il nous faudra bientôt l'apprendre !
Pour tenter d'y voir clair, il nous faut sortir enfin du débat imposé par ces deux frères ennemis, créationnistes et darwinistes, qui, secrètement s'entendent comme larrons en foire pour occuper le terrain de nos représentations, et occulte la très grande complexité du mystère des origines de l'univers, et partant, la nôtre ! ...
Il est en effet plus que temps de nous extirper de ce faux débat, étroit, exclusif, sclérosant, hypnotique, entre la science qui dirait le vrai, et certains textes dont il nous est dit qu'ils furent "révélés". Aux créationnistes qui brandissent les six jours de la création comme s'il s'agissait d'une guerre, je demanderai de quitter l'interprétation littérale pour d'autres rivages :
" Mesdames, Messieurs, si votre combat vous laisse un peu de temps libre, je vous laisse le soin d'approfondir le sujet suivant : la bible a parlé des sept jours de la genèse, soit ! ... mais, savez-vous que chaque jour de la semaine correspond à un état planétaire ... les correspondances sont, il est vrai, beaucoup plus évidentes dans les langues anglaise et allemande. Ainsi, saturday est saturne, sunday est soleil, monday est la lune etc."
Aux darwinistes arc-boutés sur ce qui fut nécessaire mais non décisif, je proposerai, sans abandonner l'interaction entre le vivant et son environnement immédiat, d'examiner celle, plus fondamentale, qui relie le macrocosme et le microcosme ...
A ceux des créationnistes, d'autant plus évolués qu'ils cherchent un sens à cette indubitable évolution, je proposerai la lecture d'Anaximandre, premier parmi les physiciens pré-socratiques et, selon moi, précurseur du "dessein intelligent", qui voyait l'Homme passer par tous les stades de l'évolution, à commencer par celui du poisson, pour rejoindre enfin cet aspect qui lui est conforme depuis l'origine...
Platon s'est-il inspiré de lui pour ses "idées", ou est-ce une vérité accessible aux seuls initiés ?
Pourquoi les premiers chrétiens, protégés par les catacombes de la dogmatique romaine tout en surface, avaient-ils pour symbole du Christ, non la croix de douleur, mais ces poissons stylisés, symbole des retrouvailles cosmiques ?
A Darwin, lointain enfant du sphinx, je voudrais rappeler, ce qu'il peut comprendre désormais en cet endroit où l'évolution forme un tout : passé, présent, futur ... avant que la lente histoire de l'Homme ne la séquence : le sphinx est un livre de pierre ouvert à la page qui exprime le mystère de l'Homme comme harmonie des forces de l'aigle, du lion et du taureau, soit du corps astral, du corps éthérique et du corps physique ...
En conclusion, provisoire :
Darwin était indispensable à cette étape de l'évolution où l'homme doit observer la nature, les phénomènes, sans être importuné par ce qui se passe derrière ce décor.
Ce temps était compté, car voilà venu le temps de la physique quantique ! ... mais combien de temps s'écoulera avant que ses découvertes affectent nos représentations ? ...
L'homme darwinien, désormais ultra-majoritaire, se sait doté d'un corps, surmonté d'un cerveau qui fit de nous la cerise sur le gâteau de l'évolution, le hasard servant de levure ...
Zeus nous chassa du banquet que nous partagions avec les dieux. Fort heureusement, il ne parvint pas à nous priver de dessert ! ...
Prochaine communication : la matière noire signe-t-elle la fin du matérialisme ?