Comment tout a commencé ?
Eh bien, par un certain nombre de questions que se posèrent les successeurs de ceux qui eux, ne s'étaient pas posés de questions, quitte à tout abandonner et jusqu'à leur pauvre vie d'avant ...
En Palestine, au début, ce fut comme un feu de broussailles, dans un terrain qui pourtant, ne fut ô combien jamais laissé inculte ... c'est que les "allumés" de la nouvelle secte des frères du galiléen, propageaient, la bonne, l'incroyable nouvelle que le crucifié s'était donné à voir, ici et là, à quelques uns, changeant toutefois d'aspect, selon les témoignages ...
La dimension essentielle du christianisme, qui suscite engouements ou ricanements, en proportions variables selon les époques, et les prises de conscience, c'est la résurrection !
Sur ce point au moins, tout le monde est d'accord. Il s'agit bien là de son fascinant mystère ou, de son talon d'Achille...
L'effondrement de l'exorbitante et scandaleuse autorité de l’Église romaine a au moins cela de bon : chacun est redevenu libre de ses choix!
Y compris d'ignorer, qu'avant d'être une image, le talon d'Achille fut d'abord un mystère, d'ignorer, dans la foulée - si j'ose dire ! la relation occulte qui unit les deux ... nous y reviendrons !
La résurrection ! qui peut prétendre à ce jour savoir de quoi il retourne ? A qui la faute ? ... Alors, sur la manière énigmatique dont le christ a pu se signaler à certains, je laisse la parole au merveilleux Henri Corbin qui ne s'est pas fait de ce mystère chrétien une spécialité, loin de là, mais chez qui j'ai trouvé des réponses ...
La grande invention, au sens de découverte et non de création, de Henri Corbin, c'est, de mon point de vue, ce qu'il a nommé "le monde imaginal" (qui n'est pas le monde imaginaire), lieu de rencontre bien réel quoique immatériel, interface, entre le monde sensible et le monde intelligible, lieu de toutes les théophanies.
Et, seconde révélation, fulgurante, pour ce qui me concerne, c'est qu'en ce lieu, le monde spirituel se donne à voir de telle ou telle manière, en fonction de l'état d'éveil de chacun.
Aux théologiens romains qui eurent pignon sur rue pendant près de deux mille ans, je pose la question : pourquoi a-t-il fallut attendre l'immense travail de cet homme auprès des soufis perses pour mettre des images et des concepts sur le lieu où se firent ces rencontres et la manière différenciée dont le Christ se présenta à l'un.e ou à l'autre ?
Fréquentez Henri Corbin sans vergogne! il eut lui même de bonnes fréquentations chez les successeurs de Zoroastre, qui me semblent plus fréquentables que certains guides de l’Église avec lesquels je n'aurais pas aimé faire mon chemin.
Extrait de : "Procès de l’Église, à charge et à décharge", suivi de "et le Verbe s'est fait chair!"
En Palestine, au début, ce fut comme un feu de broussailles, dans un terrain qui pourtant, ne fut ô combien jamais laissé inculte ... c'est que les "allumés" de la nouvelle secte des frères du galiléen, propageaient, la bonne, l'incroyable nouvelle que le crucifié s'était donné à voir, ici et là, à quelques uns, changeant toutefois d'aspect, selon les témoignages ...
La dimension essentielle du christianisme, qui suscite engouements ou ricanements, en proportions variables selon les époques, et les prises de conscience, c'est la résurrection !
Sur ce point au moins, tout le monde est d'accord. Il s'agit bien là de son fascinant mystère ou, de son talon d'Achille...
L'effondrement de l'exorbitante et scandaleuse autorité de l’Église romaine a au moins cela de bon : chacun est redevenu libre de ses choix!
Y compris d'ignorer, qu'avant d'être une image, le talon d'Achille fut d'abord un mystère, d'ignorer, dans la foulée - si j'ose dire ! la relation occulte qui unit les deux ... nous y reviendrons !
La résurrection ! qui peut prétendre à ce jour savoir de quoi il retourne ? A qui la faute ? ... Alors, sur la manière énigmatique dont le christ a pu se signaler à certains, je laisse la parole au merveilleux Henri Corbin qui ne s'est pas fait de ce mystère chrétien une spécialité, loin de là, mais chez qui j'ai trouvé des réponses ...
La grande invention, au sens de découverte et non de création, de Henri Corbin, c'est, de mon point de vue, ce qu'il a nommé "le monde imaginal" (qui n'est pas le monde imaginaire), lieu de rencontre bien réel quoique immatériel, interface, entre le monde sensible et le monde intelligible, lieu de toutes les théophanies.
Et, seconde révélation, fulgurante, pour ce qui me concerne, c'est qu'en ce lieu, le monde spirituel se donne à voir de telle ou telle manière, en fonction de l'état d'éveil de chacun.
Aux théologiens romains qui eurent pignon sur rue pendant près de deux mille ans, je pose la question : pourquoi a-t-il fallut attendre l'immense travail de cet homme auprès des soufis perses pour mettre des images et des concepts sur le lieu où se firent ces rencontres et la manière différenciée dont le Christ se présenta à l'un.e ou à l'autre ?
Fréquentez Henri Corbin sans vergogne! il eut lui même de bonnes fréquentations chez les successeurs de Zoroastre, qui me semblent plus fréquentables que certains guides de l’Église avec lesquels je n'aurais pas aimé faire mon chemin.
Extrait de : "Procès de l’Église, à charge et à décharge", suivi de "et le Verbe s'est fait chair!"